Mon Bagnols

La vie de tous les jours à Bagnols sur Cèze, dans le Gard.

15 octobre 2009

Pissotière ou sanisette ?

Les deux grilles, toujours fermées et rouillées, n'embellissent pas le paysage. Pourtant, au cours Ladroit, sous le parking dit du Bourgneuf, cela fait déjà plus de dix ans qu'elles sont fermées...

C'étaient les WC publics. C'est la municipalité Revol (maire avant Cret, de 1995 à 2001) qui avait dû prendre la décision de les condamner. « Pour des problèmes de nettoyage, mais surtout par sécurité, se souvient le maire Jean-Yves Chapelet. Il y avait pas mal de trafic qui s'opérait là. La police y venait constamment. Ce fut d'ailleurs une politique générale en France. À la même époque, la plupart des villes ont fermé leurs toilettes publiques ».

Exit donc les vieilles pissotières, au Bourgneuf comme au boulevard Lacombe, place aux plus élégantes "sanisettes", ces cabines où pour 30 centimes, on peut s'enfermer pendant quinze minutes pour des réflexions bien naturelles - à condition toutefois de ne pas être claustrophobe.

« On ouvre tout de même les toilettes situées près de La Poste (boulevard Lacombe), le jour du marché », indique encore le maire. Oui, mais cela ne semble pas suffire aux Bagnolais. Début octobre, lors de la commission extra-municipale chère à Jean-Christian Rey, le sujet a été porté aux débats. « Ne serait-il pas pertinent de les rouvrir ? », interrogeait l'un d'eux. Réponse du maire, quelques jours plus tard : « Si la commission nous demande d'y réfléchir, pourquoi pas. Mais cela n'est vraiment pas à l'ordre du jour ».

Parce que les sanisettes sont au nombre de cinq, réparties en ville, et que leur chiffre d'affaire annuel laisse penser qu'elles sont suffisamment utilisées. Entre 2 000 et 2 500 € de recettes par machine. « Avec l'avantage de l'entretien automatique », ajoute le maire.

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