Mon Bagnols

La vie de tous les jours à Bagnols sur Cèze, dans le Gard.

10 novembre 2017

Les cèdres laisseraient place à un pôle culturel

La démolition tant attendue a débuté lundi dernier. Là où la pince à béton a débuté son œuvre destructrice, (elle la poursuivra pendant trois mois, soit jusqu'en janvier 2018), “le musée de Bagnols sera construit”, a affirmé le maire Jean-Yves Chapelet. Et d'assurer, “il n'y aura plus de logements aux Cèdres, comme le veut le règlement de l'Anru.”

Une fois la phase de démolition terminée, et l'enlèvement des gravats, le site sera aplani et recouvert d'un gravier. La mairie pourra alors acquérir tout le terrain toujours propriété d'Habitat du Gard. “Une réserve foncière est aussi prévue”, a souligné le premier adjoint chargé des solidarités et de la politique de la ville, Denis Rieu.

Si le réaménagement global du site n'est pas encore fixé, il s'esquisse vers la création d'un pôle culturel. Outre le musée mais qui doit aussi attendre préalablement la fin d'un rapport scientifique et culturel en cours d'élaboration par la conservation des musées du Gard, un autre équipement culturel pourrait venir en appui, “peut-être le conservatoire municipal de musique et de danse”, a avancé avec prudence, Jean-Yves Chapelet qui avait pris juste pour ces propos sa casquette de vice-président de l'Agglo du Gard rhodanien. Celle-ci étant compétente dans le domaine culturel pour les investissements. La prudence s'impose dans tous les propos en raison du fait que les projets dépendent de subventions.

Voilà un beau projet qui permettrait de créer un bâtiment phare en entrée de ville et donner une meilleure image à Bagnols !

Les immenses réserves du musée méritent d'être mises en valeur. Le musée actuel est trop à l'étroit dans les murs de la Mairie, mal desservi et peu indiqué. Il mériterait plus de surface d'exposition, des salles d'expo temporaires et pourquoi pas un lieu pour une artothèque ?

De même, l'école de musique est enclavée dans des locaux inadaptés, sans parkings. Des salles mal insonorisées, partagées par plusieurs professeurs, et pas de salle de spectacle pour des représentations. On rêve d'un petit amphithéatre aux nomres actuelles pour des concerts et des salles répétition agréables.

Un pôle culturel associant ces deux endroits, bien relié pour permettre l'accès des bagnolais et des visiteurs serait l'occasion d'ancrer la culture dans notre territoire qui en a bien besoin !

Et si en plus on y crée un lieu convivial de type buvette ou petite brasserie, alors banco !



06 janvier 2017

La Coronelle disparait et laisse place à deux résidences

Le site de l'ancien habitat social tel que conçu dans les années 1960, la Coronelle, est dorénavant en plein bouleversement.

Il reste encore un témoin de cet habitat des "Trente glorieuses" qui résiste à la démolition. Il devait, après la découverte d'amiante, être rasé en décembre dernier. "La construction de la résidence Quiétude dépend de l'avancée du chantier de démolition du dernier bâtiment de la Coronelle. Il devrait, si aucune mauvaise surprise ne vient retarder une fois encore ce chantier, être rasé fin février", a indiqué Jérémie Serra, directeur de la communication chez Habitat du Gard.

La future résidence comprend deux bâtiments. Les deux résidences posséderont la même architecture. Convivialité comprendra vingt-cinq appartements dont deux T4, neuf T3, neuf T4 et trois T5. Quiétude comptera aussi vingt-cinq logements avec notamment quatre T2, trois T3, six T4 et deux T5. Par ailleurs, vingt-cinq garages sont prévus. Tous les bâtiments sont conçus en basse consommation, ce qui se traduira pour les habitants par des moindres besoins énergétiques

Le coût du chantier de construction des deux résidences qui vont comprendre au total 50 logements en locatif, s'élève à 7,616 M€. L'État participe à hauteur de 444 315 €, le département du Gard à hauteur de 414 781 €, GRDF à 10 000 € et Habitat du Gard à 6,747 M€. À cette facture, s'ajoute le montant de la démolition du dernier vestige de la Coronelle qui s'élève à 315 000 €.

22 juin 2016

La fontaine de la place Urbain-Richard bouchée

Ce mardi 21 juin 2016, en début d'après-midi, des employés d'une entreprise de Verfeuil ont procédé au rebouchage de la fontaine de la place Urbain-Richard.

Depuis très longtemps, cette fontaine n'était plus mise en eau. De surcroît, la configuration des lieux n'était guère rassurante avec son étroite passerelle en béton qui permettait de marcher entre les deux bassins de ladite fontaine.  La terre qui a été utilisée pour reboucher les bassins  provient d'un stock appartenant à la Ville.

16 janvier 2016

Ce que sera l’année 2016 selon le maire de Bagnols

La police municipale

Après un premier recrutement l'année dernière, "deux nouveaux agents rejoindront encore, en 2016, notre police municipale, afin d'assurer nos missions liées au plan Vigipirate notamment", souligne le premier magistrat de la ville, soucieux, dit-il, de concilier sécurité et "gestion rigoureuse des deniers publics".

La culture

Créé à Bagnols l'été dernier, le premier festival électro, classé parmi le top ten des festivals européens, est "renouvelé" en 2016, annonce le maire, "avec encore du mapping sur la façade de l'hôtel de ville et d'autres surprises"
L'année 2016, ajoute-t-il, "sera celle des choix pour le musée Albert-André, vers un nouveau bâtiment. L'étude nous dira si le projet sera mutualisé avec le conservatoire de musique et de danse". À Laudun, "la maison Albert-André sera en travaux également dès cette année".

Le tourisme

"La maison multiloisirs verts ou le centre d'excellence numérique, qui verront 2016 concrétiser leur avancée", insiste l'édile, "sont des projets essentiels pour le tourisme et l'économie." Le tourisme, comme il aime à le rappeler, "ce sont 30 millions d'euros de retombées économiques hors nuitées entre mai et octobre. Chaque 1% de cette fréquentation représente 300000 euros par an, soit plus de dix emplois équivalents temps plein".

Le patrimoine

La rénovation de l'église se poursuivra, indique le maire, "après celles du porche, des statues, des tableaux et autres objets. Des travaux plus conséquents seront réalisés à l'intérieur du bâtiment".

Les quartiers

Le quartier des Escanaux a été intégré au programme national de rénovation urbaine, rappelle le premier magistrat bagnolais. "Ce classement, difficile à obtenir, flèche des financements et permettra en 2016 de travailler sur des requalifications globales."
Après de nombreux et successifs retards, 2016, annonce le maire, verra la démolition "des Cèdres et du collectif de la Coronelle".

Les travaux

"Le projet Ancyse débutera cette année", signale Jean- Christian Rey, "avec commerces, logements et pôle médical." Et d'ajouter : "La route d'Orsan et le chemin Lagaraud" comptent parmi les "]nombreux travaux et projets" de l'année.

L'enfance

"La rénovation de la crèche Eugénie-Thome est terminée et renforce la capacité d'accueil des tout-petits dans un lieu magnifique", précise avec fierté le maire de Bagnols. "2016 verra la création d'un réseau d'assistants maternels (RAM), basé à la maison des Perrières, afin d'offrir un éventail complet aux familles recherchant des modes de garde pour leurs enfants."

L'économie

Cette nouvelle année, affirme le maire et président de l'agglomération du Gard rhodanien, "est celle de l'agrandissement de FM Logistic de 36000 m2, avec cinquantecréations d'emploi sur le PRAE Lavoisier". 2016, c'est aussi "les travaux de la fibre. Ici, 25% de la population sera concernée, dans un premier temps, pour la fin de l'année". Et l'année des décisions autour du projet L'Ardoise Eco Fret, dit LEF : "Toutes les contraintes sont levées, les projets sont validés et je serai, dans quelques jours, avec les propriétaires pour négocier les acquisitions foncières."

19 juin 2015

Le stade de l'Ancyse enfin vendu

À Bagnols, le stade de l’Ancyse est enfin vendu
Le stade Jean-Nouguier va laisser place à un nouvel ensemble immobilier.
DR.

Un promoteur immobilier a fait une proposition d'achat à 830 000 € à la Ville pour la totalité des 1,5 ha de surface  du stade Jean-Nougier dans le quartier de l'Ancyse.

L'ensemble prévoit la construction de trois pôles logements de type R + 2 (rez-de-chaussée et deux étages) dont l'un serait entièrement dédié à l'habitat senior.


Profitant d'un quartier en pleine mutation, avec le plan de modernisation du centre hospitalier lancé depuis 2007 et la destruction progressive de l'ancienne Coronelle laissant place à un nouvel ensemble de logements neufs, le futur collectif de l'Ancyse vise également les primo-accédants, de part sa proximité avec les écoles et les collèges Bernard-de-Ventadour et Gérard-Philipe.


L'appel d'offres du projet municipal, qui ambitionne de faire sortir de terre un nouveau parc immobilier, a ainsi été remporté par le seul et unique candidat, la société JPB Investissement, acteur majeur de la promotion immobilière en Languedoc-Roussillon, connue pour avoir réalisé, à Nîmes, la résidence les Terrasses de la Couronne ou encore le parc commercial Carré Sud.

Au-delà, le nouveau visage du quartier intègre des commerces de proximité "en complément de la pharmacie, de la boulangerie, etc." et l'implantation d'une maison médicalisée "pour assurer la continuité entre l'Ancyse et le centre-ville". Places de parking, espaces verts, élargissement de la route, création de trottoirs figurent aussi dans le cahier des charges de l'Arlésienne bagnolaise dont l'épilogue est en passe de se nouer entre la Ville et l'acquéreur pour 830 000 €. Une somme que l'acheteur rallongera de 100 000 € pour la réalisation d'un mur de soutènement bordant le stade Nouguier, propriété de la municipalité depuis 1936 et laissé à l'abandon depuis 2008.

Dans les rangs de l'opposition, les élus de la liste d'union Bagnols c'est vous se disent séduits par le projet mais n'ont pas souhaité y donner un vote favorable pour des raisons différentes. Le néo-Républicain (ex-UMP) Serge Rouquairol a regretté "la non prise en compte de l'habitat étudiant". Christian Roux (divers gauche), lui, craint "que les commerces quittent le centre-ville". L'UDI Claude Roux a rappelé que "la ville manquait de structures sportives malgré les cinq salles de sport ou culturelles." Les premiers coups de pioche devraient avoir lieu fin 2015, début 2016.

03 juin 2014

8 272 € par mois pour J.C REY ?

Jean-Christian Rey, a-t-il débuté un nouveau mandat avec à la clé une augmentation de ses indemnités ?

"Le montant de l'enveloppe globale de 2013, ne varie pas. Il est le même à l'euro près. (29 271, 24 € mensuels, NDLR). Il n'y a aucune incidence pour le contribuable. Il s'agit d'une répartition interne différente qui permet aux conseillers délégués d'être rémunérés." Leur nombre, depuis les dernières élections, est passé de 13 à 12.

Le calcul de ce que touchent les élus, très encadré, se base sur l'indice 1015, correspondant à l'échelle maximale indiciaire de la fonction publique, soit 3 801 € bruts. En appliquant à cette somme un taux maximum de 110 % pour un EPCI (établissement public de coopération intercommunale) regroupant entre 50 000 à 99 000 habitants sur son territoire, celui qui tient les rênes du Gard rhodanien pourrait légalement prétendre percevoir 4 181, 61 € bruts par mois.

Au lieu de quoi, il a été proposé aux élus d'abaisser l'indice 1015 de 110 % à 98 %. Le montant de l'indemnité du président votée lors du conseil communautaire du 29 avril dernier s'élève donc à 3 725,43 €, bruts soumis à l'impôt sur le revenu et autres taxes (CSG, CRDS). Toutefois au cours du précédent mandat, l'indemnité du président du Gard rhodanien avait été fixée à 90 % du fameux indice, ce qui représentait 3 421 € bruts, et donc 304 € de moins, que la somme attribuée récemment par les élus de l'Agglo. Les taux des vice-présidents (40 %) et des conseillers (6 %), eux, sont restés identiques.

Quoi qu'il en soit, les indemnités allouées ne s'additionnent pas aussi simplement qu'on pourrait le croire. Le patron du Gard rhodanien, qui cumule les mandats de maire de Bagnols et de vice-président de la région Languedoc-Roussillon, est contraint d'écrêter l'un ou l'autre de ses émoluments, pour respecter le plafond autorisé par la loi, à savoir 8 272, 02 € bruts par mois.
 
Vive le cumul, donc...

28 mai 2014

La barre des Cèdres bientôt démolie

Le projet de démolition de la résidence des Cèdres à Bagnols, un ensemble de logements construits dans les années 50 et géré par Habitat du Gard a pris du retard suite à des appels d’offres infructueux. Mais aussi parce qu’il a fallu reloger les habitants de ce bâtiment vétuste et totalement vide destiné à la démolition. 

Samedi 24 mai en conseil municipal, les élus bagnolais ont officiellement donné le feu vert de la commune à l’O.P.H. Habitat du Gard pour raser l’ensemble des cent dix logements insalubres afin de les remplacer par environ vingt-cinq logements destinés à la location. Le maire a précisé que normalement d’ici la fin de l’année les opérations de déconstruction pourraient débuter. 

 Cette démolition est à rapprocher du projet de transfert du musée (voir Bagnols Bouge n°16 de juin 2012), qui pourrait voir le jour sur le foncier ainsi libéré en entrée de ville. L'étude en cours par abcd-culture comporte ainsi un volet "Analyser les sites proposés et élaborer des scénarios d'implantation urbaine et de faisabilité sur site" et "Faire la programmation architecturale, technique et muséographique du futur musée" et "Évaluer les coûts d'investissement et de fonctionnement". 

 En parallèle, les 48 logements de l’immeuble de la Coronelle, situé en face de l’hôpital et également gérés par Habitat du Gard, seront aussi détruits. Ces logements tout aussi insalubres seront remplacés par la construction de deux bâtiments collectifs de 25 appartements chacun. Reste que le calendrier de ce chantier n’a pas encore été diffusé.

27 septembre 2013

Interview du maire des Angles sur le thème de la sécurité

Alors que s'ouvrent déjà les grandes manoeuvres pour le sprochaines élections municipales, le maire des Angles, explique au Midi Libre pourquoi il a fait le choix d'armer sa police municipale. Vous êtes maire d’une commune tranquille, pourquoi avez-vous choisi d’armer votre police municipale ? C’est peut-être étonnant mais j’ai horreur des armes. J’ai tout simplement choisi d’armer la police municipale parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir. C’est vrai qu’on a “la chance” d’avoir sur la commune une délinquance peu visible et peu violente, il n’y a eu aucun cambriolage en juillet et en août mais tout peut basculer très vite. Ce n’est pas un choix extraordinaire, d’autres communes plus petites, comme Rochefort ou Pujaut, ont déjà une police municipale armée. Vous vous représentez aux prochaines municipales, la sécurité est au cœur des préoccupations des électeurs, n’y a-t-il pas un peu d’opportunisme électoral dans votre décision ? Pas du tout, cela fait deux ans que je demande à la police de travailler plus le soir et la nuit. Les agents se sont plusieurs fois retrouvés face à des individus armés prêts à tout ou du moins très déterminés. La présence du FN aux élections qui va s’emparer du thème de l’insécurité n’a donc pas joué ? Ça fait deux ans que les policiers municipaux demandent à être armés, j’ai longtemps pesé le pour et le contre avant de prendre cette décision. Je n’agis pas en fonction des élections, c’est une certitude. D’ailleurs, au début, les Anglois ont été plus désorientés que séduits par mon choix, vous voyez que ce n’est pas électoraliste. Quel bénéfice attendez-vous d’une police armée ? Trois ou quatre fois, les agents ont dû faire demi-tour, surtout la nuit, parce qu’ils étaient face à des délinquants armés qui savent que la PM des Angles, elle, ne l’est pas. Armer la police municipale, c’est avant tout dissuasif. Par exemple, Gilbert Bigas, le chef de la PM, a toujours été armé dans les autres postes qu’il a occupés. Il n’a eu à sortir son arme qu’une seule fois. Rappelez-vous du braquage au Leclerc des Angles il y a quelques mois, c’était chaud. La PM y fait trois patrouilles par jour, c’est important que les agents puissent se protéger si besoin. Armer la police, cela représente quel investissement ? C’est une dépense de 100 000 €. Il faut acheter les armes, former les personnels et sécuriser le poste de police avec deux coffres-forts, un pour les armes, l’autre pour les munitions. Mais les agents doivent être armés... psychologiquement aussi ? C’est pour ça que j’ai mis beaucoup de temps à trancher car j’avais peur que le remède soit pire que le mal. Mais cette décision est la mienne, pas celle du conseil municipal. Puis la préfecture donne son agrément. Gilbert Bigas, le chef de la PM et son adjoint étaient déjà armés avant d’être aux Angles, les autres policiers ont la tête sur les épaules et sont sérieux, il n’y a aucune crainte à avoir. On ne voit quasiment jamais de bavure avec les armes de la police municipale. Pourquoi n’avez-vous pas préféré augmenter les effectifs de la police ? J’ai créé cette police en 2008 au début de mon mandat avec cinq personnes. Elle travaille en étroite collaboration avec la Police nationale. Et depuis qu’elle existe, on a vu une nette diminution de la délinquance sur la commune. L’idéal serait d’armer les agents et d’augmenter les effectifs. Mais pour fonctionner les week-ends et les nuits, il faudrait tripler le nombre de personnes et là, c’est beaucoup beaucoup plus cher. Vous êtes aussi passé à la vidéoprotection... Oui, en juillet, là encore après beaucoup d’hésitation. Mais deux ou trois quartiers autour du vieux village sont régulièrement embêtés. On a installé trois caméras, un investissement de 8 000 € et on a déjà pu arrêter une personne qui avait vandalisé une voiture grâce à la caméra. Tout le monde voudrait une caméra dans sa rue, c’est une demande forte. Je fais tout ça pour que Les Angles reste une commune tranquille.

24 septembre 2013

Les lumières seront éteintes bientôt en ville

La mesure, préparée sous le gouvernement Fillon et maintenue par l'actuel, a été publiée mercredi. Les autorités espèrent économiser l'équivalent de la consommation de 750 000 foyers.

Bureaux, magasins ou encore façades de monuments devront être plongés dans le noir la nuit à partir du 1er juillet, une mesure de sobriété largement consensuelle à laquelle échapperont toutefois quelques zones touristiques dans Paris, Lyon, Marseille et 38 autres communes.

L’arrêté publié mercredi au Journal Officiel, préparé par l’ancien exécutif et dont le cap avait été confirmé en novembre par la ministre de l’Ecologie Delphine Batho, pose plusieurs nouvelles règles. Côté façades, toutes les illuminations de bâtiments non résidentiels devront cesser au plus tard à une heure du matin : «monuments, mairies, gares, tout ce qui n’est pas résidentiel», a confirmé à l’AFP le ministère de l’Ecologie.

Les hôtels et tout ce qui relève de l'éclairage public (lampadaires, éclairage des routes, etc.) ne sont pas concernés. Les vitrines de magasins devront elles aussi être éteintes à 1 heure ou «une heure après la fin de l’occupation de ces locaux», si celle-ci est plus tardive. Enfin, les éclairages intérieurs des «locaux à usage professionnel» - bureaux par exemple - devront eux aussi être éteints au maximum une heure après la fin de l’occupation, le contrôle revenant à la mairie dans la plupart des cas.

Le ministère prévoit néanmoins des dérogations accordées par le préfet pour la veille des jours fériés, les illuminations de Noël, lors d'événements nocturnes locaux mais surtout «dans les zones touristiques d’affluence exceptionnelle ou d’animation culturelle permanente». Quarante-et-une communes diverses et variées sont concernées par ces exceptions, parmi lesquelles «la ville Lumière» avec sept zones (Champs-Elysées, Butte Montmartre, rue de Rivoli, Place des Vosges...), mais aussi le centre touristique de Marseille ou de Nice, le Vieux Lyon, Chartres.

La fin de ces éclairages, souvent symboles criants de gaspillage d'électricité, doit selon le ministère permettre de réduire la consommation française de près de 2 térawattheures (Twh) par an, ce qui correspond aux besoins de 750 000 foyers. Les mesures doivent également permettre de réduire les impacts environnementaux (migration ou reproduction des animaux par exemple), voire sur les cycles humains du sommeil.

«Les orientations générales du texte vont dans le bon sens», se sont réjouis l’ANPCEN-Préservons la Nuit et France Nature Environnement dans un communiqué, appelant néanmoins à la vigilance sur les exceptions. Mais ce black-out nocturne n’est pas non plus le grand soir de la «transition énergétique» voulue par le gouvernement. Ramenée à la consommation de courant en France l’an passé (490 térawattheures), cette économie potentielle est plus limitée, avec 0,4% du total.

Et certains jugent surestimée l'économie permise par les mesures. Le Syndicat de l’Eclairage, qui regroupe une cinquantaine d’entreprises de matériel électrique comme Legrand, a indiqué à l’AFP que selon ses calculs, la baisse de consommation ne serait que de 0,5 Twh, soit quatre fois moins que ce qu’avance le gouvernement et à peine 0,1% de la consommation française.

Tout en «saluant» l’arrêté, la déléguée générale du syndicat Elise Bourmeau l’a jugé «toujours incomplet», appelant le gouvernement à «aller plus loin» en concrétisant des promesses formulées le mois dernier visant à favoriser les équipements électriques permettant d'économiser l'énergie.

Selon la fédération, l'éclairage tertiaire (bureaux, usines, hôpitaux...) représente au total (jour et nuit) 37 Twh, qu’il serait possible de réduire de 45%. L'éclairage public en France représente lui entre 5 et 7 Twh de consommation, selon la même source.

Source :

Surprise : le maire de Bagnols candidat à sa propre succession !

Le Midi Libre nous apprend que le maire sortant a déposé sa candidature à l'investiture du PS pour les municipales de mars prochain. Jeudi 19 septembre à dix heures, Jérôme Talon, directeur de cabinet, a déposé à la fédération du parti socialiste du Gard, la candidature à l’investiture pour les municipales de mars 2014 de Jean-Christian Rey. À jour de cotisation de militant et d’élu, comme le stipulent les statuts du parti. M. REY veut donc poursuivre son action pour la municipalité de Bagnols. Fort bien. M. REY décidera t'il pour se consacrer à sa ville d'anticiper le non cumul des mandats promis pour 2017 en laissant vacant son siège à la Région ? A suivre.

31 juillet 2013

Les villes du Languedoc-Roussillon sont pauvres

Les habitants des villes du Languedoc-Roussillon font partie des plus pauvres de France. C’est l’un des tristes constats qui se dégage de l’étude du revenu annuel, dans les 150 plus grandes villes françaises (ce qui exclut du classement les communes de l’Aveyron), établie par l’institut Compas d’après des chiffres de l’Insee. En épluchant les variations entre 2008 et 2011, on constate que les villes régionales font partie de celles où le revenu moyen annuel (hors impôts et prestations sociales) est le plus faible. Dans la région, Béziers est la ville où la situation est le plus catastrophique : le revenu moyen annuel y est le plus bas (13 722 €, en augmentation d’à peine 1,2 % par rapport à 2008), classée 139e au niveau national. Les 10 % des habitants les plus pauvres ont ainsi perdu 44,7 % (deuxième résultat en France…) de leurs revenus en seulement trois ans, alors que les 10 % plus riches les ont vus augmenter de 3,5 %. La ville est immédiatement suivie par Perpignan, dont les plus pauvres perdent un tiers (33,1 %) de leurs revenus - quatrième perte nationale -, alors que les plus riches en gagnent 5,1 %. Au niveau national, la ville se classe 138e avec un revenu moyen de 14 041 €. La situation n’est guère meilleure à Montpellier, qui apparaît comme la plus pauvre des huit plus grandes villes françaises avec seulement 16 198 € de revenu moyen et ne se classe que 112e au classement national. Les inégalités entre plus pauvres et plus riches y sont également constatées : les 10 % plus aisés augmentent leurs revenus de 5,3 %, là où les moins bien lotis en perdent 6,4 %. La dernière commune héraultaise étudiée, Sète, affiche un bilan encore plus contrasté. Classée 122e au plan national, elle a un revenu moyen de 15 821 €, qui bénéficie tout de même une augmentation de 5,4 %. Les plus pauvres perdent 15,4 % de leurs revenus, alors que les plus riches les voient progresser de 6,2 % (augmentation la plus forte de la région). La situation est encore plus critique dans le Gard, où Nîmes ne se situe qu’au 127e rang national du revenu dans les villes, avec 15 220 € (en progression de 3,3 %). Les plus pauvres y auront perdu 17,6 % de leurs revenus, là où les plus riches le voient augmenter de 4,7 points. Constat similaire à Alès, six places derrière Nîmes au plan national avec un revenu médian de 14 338 €. Les plus pauvres voient leur pouvoir d’achat chuter de près d’un quart (23,3 %), contre 4,6 % d’augmentation pour les plus aisés. A contrario, Arles, commune des Bouches-du-Rhône limitrophe au Gard, s’en tire nettement mieux. Elle arrive immédiatement après Montpellier avec un revenu moyen de 16 164 € (+ 5,4 %), et ses inégalités pauvres/riches sont moins criantes : - 1,5 % pour les plus pauvres, contre + 5,6 % chez les plus riches. On ne peut pas en dire autant d’Avignon (Vaucluse), classée 134e au niveau des revenus nationaux, alors que ses habitants les plus pauvres perdent 10,3 % de leurs revenus. Narbonne et Carcassonne se classent plutôt bien au plan national pour des villes du Languedoc-Roussillon sur le plan du revenu moyen (16 031 € et 15 952 €). Mais les inégalités riches/pauvres s’y creusent plus qu’ailleurs. Les Carcassonnais les plus pauvres perdent ainsi 30,7 % de leurs revenus, alors que les Narbonnais abandonnent 12,9 points. Tout en restant en augmentation, les revenus les plus élevés y progressent de façon relativement faible : + 5 % à Carcassonne, et une augmentation de 4,8 points à Narbonne.