Mon Bagnols

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11 février 2010

L'immeuble insalubre a été démoli

Pour le maire, Jean-Yves Chapelet, « c'était une verrue. » Mais surtout, l'immeuble en question présentait « un danger. La sécurité n'était plus respectée pour les piétons, nous avions fait condamner le trottoir, devant. » Cette vieille maison de l'avenue Léon-Blum était même devenue « un gros dossier », pour les maires qui se sont succédé à l'hôtel de ville. « Gérard Revol avait ouvert le dossier, René Cret l'avait poursuivi sans succès, rappelle Jean-Yves Chapelet. Lors de notre élection, Jean-Christian Rey me l'avait confié, en ma qualité d'adjoint à l'urbanisme. » Son premier geste avait donc été d'interdire le stationnement devant la façade, afin de permettre aux piétons d'emprunter la chaussée, pour éviter un accident au cas où un éboulement ne se produise. Puis, Jean-Yves Chapelet a entamé des réunions et négociations avec le propriétaire. « Nous lui avons d'abord proposé de racheter son bien immobilier, au prix des domaines, c'est-à-dire 120 000 €. Après un premier refus, nous avons proposé une deuxième offre, plus généreuse... Mais tout en promettant les démarches que la loi nous permettait. » Le propriétaire des lieux refusant toujours de céder son bien à la ville, celui qui était devenu maire entre temps, lance une procédure de mise en péril, attestant que l'immeuble peut à tout moment s'effondrer. « Cela permet à la Ville, poursuit Jean-Yves Chapelet, de faire démolir le bâtiment en question, et de faire payer à son propriétaire, les frais engagés. » En début d'année, la procédure est lancée. Elle n'ira pas jusqu'au bout. Lundi, le maire apprend que des engins se sont attaqués à la démolition des lieux. Il se rend sur place, avenue Léon-Blum, pour vérifier l'information. « Je suis très satisfait, c'était devenu un dossier important. » Il a rencontré le propriétaire qui ne lui a pas dévoilé ses nouvelles intentions. Il devra de toute façon déposer un permis de construire pour tout nouveau projet. « Peu importe, l'essentiel est que la sécurité soit garantie. » Et les piétons peuvent à nouveau emprunter le trottoir.

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