Mon Bagnols

La vie de tous les jours à Bagnols sur Cèze, dans le Gard.

27 mai 2009

Des oeuvres d'Albert André dans une réserve

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Après avoir été exposés à la mairie puis au tribunal d'Orange, quatre tableaux d'Albert André ont été stockés dans des réserves, voilà près de quinze ans, et s'y trouvent toujours

Venir et pas revenir. Car il ne s'agit pas à proprement parler d'un retour. Ces oeuvres n'ont en effet jamais été exposées à Bagnols et avaient été peintes pour la mairie d'Orange, dans les années trente.

Quel propriétaire ?

Cette question bloque à ce jour tout avancement de quelque projet que ce soit.

« L'État fait actuellement un état des lieux de ses biens culturels. Mais c'est une opération très longue et très lourde », explique Alain Girard, conservateur départemental des musées du Gard. Cet état des lieux permettrait peut-être d'y voir plus clair.

Selon les recherches effectuées, deux toiles, le Printemps et l'Été, auraient été achetées en septembre 1936 par le musée du Luxembourg pour la mairie d'Orange. Elles y ont été reçues en 1937 et des photos attestent de leur présence dans les salons de la mairie par la suite.

Elles ont ensuite été transférées au palais de justice d'Orange. Après une réfection de ce dernier, les tableaux n'ont pas été gardés vu leur état et elles ont fini dans une réserve au dépôt archéologique d'Orange, en février 1993.

Pour deux de ces tableaux il semblerait donc que l'État soit détenteur des oeuvres. Pour les deux autres, « on ne sait pas, ils ont peut-être été donnés », s'interroge Alain Girard.

La restauration des tableaux.

« Cela ne se fait pas comme ça , explique le conservateur. La restauration d'oeuvres d'art ne se fait qu'avec l'avis d'une commission. Et on ne restaure que quand on sait à qui elles appartiennent ». Par ailleurs, ces opérations ont un coût, environ 25 000 € par pièce, qui doivent théoriquement être payés par le propriétaire.

Enfin, Alain Girard soulève un autre inconvénient : la taille des oeuvres. Les toiles mesurent environ 2,50 m de haut et « pour les mettre à Bagnols, on manque de place. Elles déséquilibreraient la pièce. Sachant que des esquisses ont été réalisées et sont beaucoup plus brillantes », poursuit-il.

L'adjointe en charge de la culture, Ghislaine Courbey a expliqué qu'il y avait « déjà beaucoup d'oeuvres en réserve mais que la mairie était tout à fait favorable à l'idée d'une collection plus importante. Ceci étant, nous ne voulons pas non plus prendre des oeuvres pour les mettre aussi dans un coin et ne pas les exposer ». La mairie a donc transmis le dossier au conservateur des musées du Gard.

Source : Midi-Libre

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20 mai 2009

Aménagement d'un rond-point route de Tresques

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Premiers coups de pioches prévus dès lundi prochain. Et ce sera alors parti pour vingt-quatre semaines. Jean-Yves Chapelet annonçait la fin espérée pour la fête votive au mois de septembre. Mais il s'en amusait par la suite : « J'ai vu un peu court, on se dirige plutôt vers une fin des travaux au mois d'octobre. » Huit séquences de travaux vont donc se succéder d'ici là. Le chantier se déplacera au fil de l'avancement.
Principal changement du secteur, la création d'un rond-point sur la route de Tresques, là où se situe actuellement un carrefour plutôt dangereux, au niveau de la station essence d'Intermarché.
Des ralentisseurs vont être posés de chaque côté du rond-point. La piste cyclable sera aussi aménagée pour permettre un accès indépendant de celui des véhicules.

Le futur rond-point sera un peu décalé par rapport au carrefour actuel.
L'intersection située en bas de la rue de Lamargue sera aussi améliorée avec l'installation de terre-pleins et une meilleure signalisation.
Enfin, les trottoirs seront intégralement refaits sur toutes cette zone qui s'étend jusqu'à l'entrée du rond-point de la grande surface Intermarché.


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18 mai 2009

Un lycée Einstein à Bagnols ?

« Je verrais bien la photo d'Albert Einstein tirant la langue reproduite sur le mur de l'établissement, à l'image de celle de Gérard Philipe qui est sur la façade du collège ».

Jean-Christian Rey et l'ensemble du conseil municipal ont tranché. Plutôt que Charles Darwin que le conseil régional avait proposé dans un premier temps, ou Saint-Exupéry que la communauté éducative bagnolaise a soumis, les élus ont choisi le nom du célèbre physicien Albert Einstein pour le futur lycée bagnolais qui réunira les Eyrieux et Gérard-Philipe.

Si c'est le conseil régional qui prendra la décision finale, la municipalité avait tout de même son avis à donner sur la question. Une commission s'est donc réunie à plusieurs reprises, afin de trouver une personnalité « qui incarne certaines valeurs et qui a un lien avec notre histoire », a expliqué Catherine Esseyric, adjointe au maire. De nombreux noms sont venus dans la discussion, « notamment Marie Curie ou Jacqueline Bret-André ainsi que l'ont proposé ces dames », mais c'est donc Albert Einstein qui a fait l'unanimité. « Parce que c'était un homme de paix qui a combattu la prolifération de l'arme atomique. Parce que ses travaux sur la fission de l'uranium ont permis le développement de Marcoule » , a résumé l'élue. Et puis, Saint-Exupéry a déjà donné son nom à de nombreux établissements, alors qu'il n'existe actuellement qu'un lycée Einstein en France, à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne).

Du côté de l'opposition, Agnès Raynaud ne cachait pas sa préférence pour une femme, particulièrement « Camille Claudel », tandis que Serge Rouquairol votait Saint-Exupéry, « parce que je dois me rallier à la communauté éducative ».

Darwin, Saint-Exupéry ou Einstein ? Réponse dans les prochaines semaines.

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Aménagement de la zone du Murel

L'aménagement en zone mixte prévoit un habitat diversifié (logement social, logements du secteur libre, primo-accession à la propriété), mais aussi un lycée privé et la nouvelle gendarmerie.

Le tout, sur une surface de 10 ha, selon le principe d'un éco-quartier. « La gendarmerie, dont nous devons enfin permettre la construction pour ne pas la voir partir ailleurs, occupera 1,5 ha. Un peu moins pour le lycée. Pas la peine de monter sur vos grands chevaux, il ne restera pas énormément de surface pour des logements sociaux » , appuyait le maire.

Il faudra aménager autour de ce nouveau quartier, un bassin de rétention des eaux pluviales et un carrefour giratoire assurant la desserte depuis la RN 86. D'où l'importance de cette étude, car la municipalité veut faire de ce projet au Murel, « une opération blanche », malgré le fait que les 10 ha de terrain sont actuellement privés.

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14 mai 2009

Circulation : La municipalité veut « limiter les priorités à droite »

Jean-Yves Chapelet, adjoint à l'urbanisme, revient sur cette spécificité bagnolaise.

Il y a beaucoup de priorités à droite en ville...
Oui, mais il y en a plusieurs types. Dans un premier temps, on a celles qui ne sont pas vraiment dangereuses, dans les quartiers résidentiels par exemple. Ce sont des lieux où les automobilistes roulent assez doucement, donc il n'y a pas vraiment de risques d'accident, et le système de priorité à droite est valable dans ces cas-là.

Puis, il y a toutes celles en ville. Là, c'est très clair, elles n'ont pas lieu d'être. Les Bagnolais les connaissent, mais pour les touristes où les gens de passage, c'est plutôt surprenant. Enfin, on a les priorités qui présentent un risque d'accident majeur, comme celles de la route de Nîmes par exemple.

Quelle est la politique de la mairie sur ce dossier ?
On veut essayer de les limiter. On vient de refaire l'avenue du commando Vigan-Braquet, avec un nouveau revêtement et des pistes cyclables. Si on garde le système des priorités à droite, on perd le bénéfice des pistes cyclables. Alors on a décidé d'instaurer des cédez-le-passage, et cela fonctionne très bien. En fait, à chaque fois qu'on touche à une voie pour des travaux, on se pose la question des priorités à droite. Et dès que c'est possible, on la supprime. On essaie de jouer sur la restructuration. Tout comme sur le boulevard Lacombe. On compte refaire les rues de chaque côté de La Poste, et on se pose la question.

Consultez-vous les riverains avant d'engager ces modifications ?
Oui, on discute avec les associations de quartier. Mais parfois, les habitants veulent garder les priorités à droite, car ils pensent que si on instaure un stop ou un cédez-le-passage, ils attendront trop longtemps avant de pouvoir s'engager sur la chaussée. Cela dit, même si nous les consultons, c'est toujours la mairie qui décide en dernier lieu.

Avez-vous de gros projets en perspective ?
Oui, la sortie de la rue du Murel. C'est l'exemple type de la priorité à droite très accidentogène qui n'a absolument pas lieu d'être. Il est prévu de construire un rond-point à cet endroit, en face du magasin But. Mais ce sont des travaux qui se font en collaboration avec le conseil général, car la route de Nîmes est une départementale, et qui ne règlent pas le problème dans l'immédiat, avec notamment la zone du Bourdilhan en plein développement. Notre priorité, c'est de limiter la vitesse à 50 km/h au lieu de 70 dès le panneau d'entrée de ville. La route serait déjà moins dangereuse.

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