Mon Bagnols

La vie de tous les jours à Bagnols sur Cèze, dans le Gard.

27 septembre 2013

Interview du maire des Angles sur le thème de la sécurité

Alors que s'ouvrent déjà les grandes manoeuvres pour le sprochaines élections municipales, le maire des Angles, explique au Midi Libre pourquoi il a fait le choix d'armer sa police municipale. Vous êtes maire d’une commune tranquille, pourquoi avez-vous choisi d’armer votre police municipale ? C’est peut-être étonnant mais j’ai horreur des armes. J’ai tout simplement choisi d’armer la police municipale parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir. C’est vrai qu’on a “la chance” d’avoir sur la commune une délinquance peu visible et peu violente, il n’y a eu aucun cambriolage en juillet et en août mais tout peut basculer très vite. Ce n’est pas un choix extraordinaire, d’autres communes plus petites, comme Rochefort ou Pujaut, ont déjà une police municipale armée. Vous vous représentez aux prochaines municipales, la sécurité est au cœur des préoccupations des électeurs, n’y a-t-il pas un peu d’opportunisme électoral dans votre décision ? Pas du tout, cela fait deux ans que je demande à la police de travailler plus le soir et la nuit. Les agents se sont plusieurs fois retrouvés face à des individus armés prêts à tout ou du moins très déterminés. La présence du FN aux élections qui va s’emparer du thème de l’insécurité n’a donc pas joué ? Ça fait deux ans que les policiers municipaux demandent à être armés, j’ai longtemps pesé le pour et le contre avant de prendre cette décision. Je n’agis pas en fonction des élections, c’est une certitude. D’ailleurs, au début, les Anglois ont été plus désorientés que séduits par mon choix, vous voyez que ce n’est pas électoraliste. Quel bénéfice attendez-vous d’une police armée ? Trois ou quatre fois, les agents ont dû faire demi-tour, surtout la nuit, parce qu’ils étaient face à des délinquants armés qui savent que la PM des Angles, elle, ne l’est pas. Armer la police municipale, c’est avant tout dissuasif. Par exemple, Gilbert Bigas, le chef de la PM, a toujours été armé dans les autres postes qu’il a occupés. Il n’a eu à sortir son arme qu’une seule fois. Rappelez-vous du braquage au Leclerc des Angles il y a quelques mois, c’était chaud. La PM y fait trois patrouilles par jour, c’est important que les agents puissent se protéger si besoin. Armer la police, cela représente quel investissement ? C’est une dépense de 100 000 €. Il faut acheter les armes, former les personnels et sécuriser le poste de police avec deux coffres-forts, un pour les armes, l’autre pour les munitions. Mais les agents doivent être armés... psychologiquement aussi ? C’est pour ça que j’ai mis beaucoup de temps à trancher car j’avais peur que le remède soit pire que le mal. Mais cette décision est la mienne, pas celle du conseil municipal. Puis la préfecture donne son agrément. Gilbert Bigas, le chef de la PM et son adjoint étaient déjà armés avant d’être aux Angles, les autres policiers ont la tête sur les épaules et sont sérieux, il n’y a aucune crainte à avoir. On ne voit quasiment jamais de bavure avec les armes de la police municipale. Pourquoi n’avez-vous pas préféré augmenter les effectifs de la police ? J’ai créé cette police en 2008 au début de mon mandat avec cinq personnes. Elle travaille en étroite collaboration avec la Police nationale. Et depuis qu’elle existe, on a vu une nette diminution de la délinquance sur la commune. L’idéal serait d’armer les agents et d’augmenter les effectifs. Mais pour fonctionner les week-ends et les nuits, il faudrait tripler le nombre de personnes et là, c’est beaucoup beaucoup plus cher. Vous êtes aussi passé à la vidéoprotection... Oui, en juillet, là encore après beaucoup d’hésitation. Mais deux ou trois quartiers autour du vieux village sont régulièrement embêtés. On a installé trois caméras, un investissement de 8 000 € et on a déjà pu arrêter une personne qui avait vandalisé une voiture grâce à la caméra. Tout le monde voudrait une caméra dans sa rue, c’est une demande forte. Je fais tout ça pour que Les Angles reste une commune tranquille.

24 septembre 2013

Les lumières seront éteintes bientôt en ville

La mesure, préparée sous le gouvernement Fillon et maintenue par l'actuel, a été publiée mercredi. Les autorités espèrent économiser l'équivalent de la consommation de 750 000 foyers.

Bureaux, magasins ou encore façades de monuments devront être plongés dans le noir la nuit à partir du 1er juillet, une mesure de sobriété largement consensuelle à laquelle échapperont toutefois quelques zones touristiques dans Paris, Lyon, Marseille et 38 autres communes.

L’arrêté publié mercredi au Journal Officiel, préparé par l’ancien exécutif et dont le cap avait été confirmé en novembre par la ministre de l’Ecologie Delphine Batho, pose plusieurs nouvelles règles. Côté façades, toutes les illuminations de bâtiments non résidentiels devront cesser au plus tard à une heure du matin : «monuments, mairies, gares, tout ce qui n’est pas résidentiel», a confirmé à l’AFP le ministère de l’Ecologie.

Les hôtels et tout ce qui relève de l'éclairage public (lampadaires, éclairage des routes, etc.) ne sont pas concernés. Les vitrines de magasins devront elles aussi être éteintes à 1 heure ou «une heure après la fin de l’occupation de ces locaux», si celle-ci est plus tardive. Enfin, les éclairages intérieurs des «locaux à usage professionnel» - bureaux par exemple - devront eux aussi être éteints au maximum une heure après la fin de l’occupation, le contrôle revenant à la mairie dans la plupart des cas.

Le ministère prévoit néanmoins des dérogations accordées par le préfet pour la veille des jours fériés, les illuminations de Noël, lors d'événements nocturnes locaux mais surtout «dans les zones touristiques d’affluence exceptionnelle ou d’animation culturelle permanente». Quarante-et-une communes diverses et variées sont concernées par ces exceptions, parmi lesquelles «la ville Lumière» avec sept zones (Champs-Elysées, Butte Montmartre, rue de Rivoli, Place des Vosges...), mais aussi le centre touristique de Marseille ou de Nice, le Vieux Lyon, Chartres.

La fin de ces éclairages, souvent symboles criants de gaspillage d'électricité, doit selon le ministère permettre de réduire la consommation française de près de 2 térawattheures (Twh) par an, ce qui correspond aux besoins de 750 000 foyers. Les mesures doivent également permettre de réduire les impacts environnementaux (migration ou reproduction des animaux par exemple), voire sur les cycles humains du sommeil.

«Les orientations générales du texte vont dans le bon sens», se sont réjouis l’ANPCEN-Préservons la Nuit et France Nature Environnement dans un communiqué, appelant néanmoins à la vigilance sur les exceptions. Mais ce black-out nocturne n’est pas non plus le grand soir de la «transition énergétique» voulue par le gouvernement. Ramenée à la consommation de courant en France l’an passé (490 térawattheures), cette économie potentielle est plus limitée, avec 0,4% du total.

Et certains jugent surestimée l'économie permise par les mesures. Le Syndicat de l’Eclairage, qui regroupe une cinquantaine d’entreprises de matériel électrique comme Legrand, a indiqué à l’AFP que selon ses calculs, la baisse de consommation ne serait que de 0,5 Twh, soit quatre fois moins que ce qu’avance le gouvernement et à peine 0,1% de la consommation française.

Tout en «saluant» l’arrêté, la déléguée générale du syndicat Elise Bourmeau l’a jugé «toujours incomplet», appelant le gouvernement à «aller plus loin» en concrétisant des promesses formulées le mois dernier visant à favoriser les équipements électriques permettant d'économiser l'énergie.

Selon la fédération, l'éclairage tertiaire (bureaux, usines, hôpitaux...) représente au total (jour et nuit) 37 Twh, qu’il serait possible de réduire de 45%. L'éclairage public en France représente lui entre 5 et 7 Twh de consommation, selon la même source.

Source :

Surprise : le maire de Bagnols candidat à sa propre succession !

Le Midi Libre nous apprend que le maire sortant a déposé sa candidature à l'investiture du PS pour les municipales de mars prochain. Jeudi 19 septembre à dix heures, Jérôme Talon, directeur de cabinet, a déposé à la fédération du parti socialiste du Gard, la candidature à l’investiture pour les municipales de mars 2014 de Jean-Christian Rey. À jour de cotisation de militant et d’élu, comme le stipulent les statuts du parti. M. REY veut donc poursuivre son action pour la municipalité de Bagnols. Fort bien. M. REY décidera t'il pour se consacrer à sa ville d'anticiper le non cumul des mandats promis pour 2017 en laissant vacant son siège à la Région ? A suivre.