Mon Bagnols

La vie de tous les jours à Bagnols sur Cèze, dans le Gard.

29 janvier 2010

Des groupes de travail pour le PLU

Une nouvelle forme de concertation et de réflexion va commencer sous la forme d'ateliers. Dix thèmes ont été retenus : le cadre de vie, l'habitat et les logements, l'habitat et forme urbaine, les déplacements urbains, l'agriculture, l'eau comme potentiel, l'eau comme nuisance, l'emploi et activité, le tourisme et les équipements.

Il s'agit d'une nouvelle étape vers l'élaboration du Projet d'aménagement et de développement durable (PADD). Ce document va permettre de définir les orientations politiques et stratégiques afin de répondre aux besoins actuels et à venir de la population et du territoire bagnolais. Questions de fond La révision du Plan local d'urbanisme – diagnostic territorial s'appuie sur dix questions de fond :
  1. Comment préserver le cadre de vie et l'adapter aux évolutions de la société ?
  2. Quels sont les besoins en logements ? Où ? Combien ? Pour qui ?
  3. Comment construire Bagnols-sur-Cèze demain ?
  4. Comment intégrer la question des déplacements dans le développement de la ville ?
  5. Quel avenir pour la campagne de Bagnols-sur-Cèze ?
  6. Comment tirer profit de la présence de l'eau ?
  7. Comment limiter l'exposition aux risques liés à l'eau ?
  8. Quelles activités promouvoir pour développer l'emploi local ?
  9. Quel projet touristique pour Bagnols-sur-Cèze ?
  10. Quels sont les besoins en matière d'équipements ?
Afin de fixer les objectifs et de se donner les moyens de les atteindre, dix ateliers sont mis en place dans le cadre du Projet d'aménagement et de développement durable. Ce PADD se veut être court, simple et non technique. Il précédera le zonage et, enfin, le règlement du PLU.

Ces ateliers, composés d'élus, de représentants de l'État, des habitants et des acteurs locaux, devront répondre aux questions posées par le diagnostic territorial (lire ci-dessus). Ils aborderont le cadre de vie, l'habitat et logements, l'habitat et forme urbaine, les déplacements urbains, l'agriculture, l'eau comme potentiel, l'eau comme nuisance, l'emploi et activité, le tourisme et les équipements.

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Le quartier de Bourdilhan donne sa vision du PLU

Lors de son assemblée générale, le sujet au centre des débats de l'association de quartier Riverains du chemin de Bourdilhan, était le plan local d'urbanisme (PLU). Le président, Philippe Pouliquen, devait présenter les dispositions prévues et l'impact que pourrait avoir sur le quartier, la mise en place du plan. « Nous allons demander des modifications, déclarait-il, en attendant la réunion du soir, où le maire et l'adjoint à l'urbanisme étaient attendus. Les règles de construction prévues par le PLU comportent la création de petits immeubles à deux, voire trois étages qui vont créer des problèmes d'imperméabilisation des terrains. » La conséquence directe en serait, toujours selon le président, des phénomènes de ruissellement des eaux et d'inondations.

Dans ce sens, Philippe Pouliquen montre du doigt un point du PLU qui prévoit l'aménagement de la colline du Bosquet : « Elle sera nettoyée pour protéger la forêt contre les incendies, avance-t-il. Outre l'aspect esthétique, des arbres vont être arrachés et, en définitive 100 arbres par hectare sont prévus, il y a encore le problème de ruissellement, car la végétation ne pourra plus retenir les eaux comme avant. »L'association participe à la concertation mise en place par la mairie concernant le PLU, mais désormais elle souhaite être reçue par le maire plus particulièrement sur les questions relatives à son quartier.


Parmi les exigences de l'association, figure la réduction d'un étage des bâtiments qui pourraient être construits (rez-de-chaussée plus deux étages au maximum). Le président évoque aussi les problèmes récurrents de circulation, qui pourraient empirer avec l'augmentation de la densité d'habitants. « Il reste beaucoup d'aménagements à faire avant de penser à construire la zone », conclut-il, tout en expliquant que ce manque est inhérent à l'histoire du quartier : « Il s'est développé par petits lotissements, à la place de champs de vignes, en particulier dans les années 70. Il n'y a jamais eu de vision globale. » Il attend désormais que le PLU apporte les bonnes réponses à ce manque de cohérence.

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08 janvier 2010

Le tour du monde d'un suédois passe par Bagnols

L'homme s'est lancé en juin dernier dans un tour du monde à pied. Parti de Suède, il file vers le Cap avant l'Amérique.
Mardi soir, Sven Borg, Suédois de, 61 ans, a débarqué à Bagnols au centre communal d'action sociale pour y être hébergé pendant la nuit. Et là, il a commencé à raconter son histoire.« J'arrive du nord de la Suède. J'ai traversé tout mon pays, le Danemark, l'Allemagne et me voilà en France, à Bagnols-sur-Cèze, en route vers l'Espagne ». De là, il passera en Afrique qu'il descendra par la côte est pour arriver au Cap, en Afrique du sud. La traversée de l'Atlantique l'amènera au sud du Chili pour entamer alors l'Amérique et terminer au Canada. Bilan : 42 000 km, le tout à pied en traînant une carriole de 90 kg.
Derrière ses petites lunettes et sous son chapeau de baroudeur, Sven revient sur l'élément déclencheur de cette grande virée : « Un grave accident qui m'a presque rendu aveugle et où j'ai failli ne plus marcher. Testez mes lunettes, vous verrez », plaisante-t-il. « Je travaillais à restaurer une église et je suis tombé de près de 12 m. Je suis resté un an à l'hôpital et au cours du dernier mois, le docteur m'a dit "Monsieur Borg, préparez-vous à finir votre vie sur une chaise roulante". Je lui ai dit "non merci", je préfère le revolver. Et six mois après, je remarchais. Je lui ai envoyé une petite photo et écrit : "Cher docteur, votre diagnostic n'était pas bon..." ». Le sémillant sexagénaire se marre et enchaîne : « Quelques mois plus tard, j'ai fait un petit voyage à pied pour préparer celui-là ». Entendez par "petit", un aller-retour Grèce-Suède. Excusez du peu.Avec lui, Sven fait suivre son "joyau" : quatre cahiers dans lequel il note chaque étape de son parcours, la date, le lieu et quelques mots qui lui permettront, à son retour, d'écrire un livre. Derrière tout ça, il espère aussi une chose : entrer au Guinness des records et battre la performance en place de 32 000 km.A chacune de ses étapes, il récupère une carte ou un tampon d'un commerce local afin de prouver les haltes de son épopée. Jamais de train, de voiture ou de bus, et pas plus de trois jours au même endroit : « Sinon mon record est "kaputt" », précise-t-il.Pour subvenir à ses besoins, Sven touche deux pensions, une suédoise et une danoise. Mais sa banque danoise a fait faillite. Il est donc un peu en galère. Malika et les autres employés du CCAS de Bagnols se sont collectés pour lui filer un coup de main, histoire de pouvoir continuer. Mais Malika veille : « Sven, vous restez là ce soir. Il va neiger ». Lui, ça le fait rire : « La France panique avec 10 cm. Chez nous, il y a 2 m, et tout le temps ! » Même s'il reconnaît ne pas avoir trop de mal pour trouver où dormir, avec des « gens très gentils », sa route n'est pas toujours de tout repos : « Je croise des "real bad bastards" (sic) , la drogue, l'alcool. Les policiers allemands m'ont donné une matraque au cas où ! »
Si tout va comme il l'espère, Sven sera au Cap, en Afrique du Sud, à la fin de l'année 2010. Et quand on lui demande en combien de temps il compte boucler ce tour du monde, il répond : « Si j'arrive au bout, ce qui n'est pas sûr, j'ai prévu quatre ans... »
Source : Midi Libre

07 janvier 2010

La réouverture des gares gardoises sur de bons rails

Avant-hier s'est réuni le comité de pilotage en vue d'aborder la réouverture de la ligne TER de la rive droite du Rhône.
Les élus ont eu la confirmation que les huit gares gardoises seront rouvertes (Pont-Saint-Esprit, Bagnols, L'Ardoise, Roquemaure, Villeneuve-lès-Avignon, Aramon, Remoulins et Marguerittes) au transport de voyageurs par TER.
Le comité a permis d'évaluer le potentiel de voyageurs, soit 2 500 par jour de Valence à Nîmes
Le chiffrage de l'investissement pour les infrastructures gare par gare a pu être évalué. Les coûts d'exploitation annuels sont estimés à 17 M€ pour toute la ligne et environ 8 M€ pour le Languedoc-Roussillon.
Le comité de pilotage a décidé le lancement des études d'avant-projets pour les travaux d'infrastructures : voie ferrée, quais, traversées des voies, équipements sur les quais et aménagement des bâtiments voyageurs. En attendant, les différentes communes peuvent commencer les travaux d'aménagement de leurs gares. Les mairies doivent négocier des projets et leurs financements avec RFF (Réseau ferré de France).
La mairie de Bagnols va affiner son projet, y intégrer un pôle économique avec des commerces et en ajoutant des arbres.
Ce comité de pilotage sera suivi par la signature, avant la fin du 1 er trimestre 2010, d'un protocole interrégional sur l'aménagement des gares. Il sera décliné, pour chacune des gares concernées, par des conventions spécifiques d'aménagement.

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