Mon Bagnols

La vie de tous les jours à Bagnols sur Cèze, dans le Gard.

11 février 2008

Un sondage de l'IFOP pour le Midi Libre donne la gauche vaniqueur aux municipales à Bagnols

Ce sondage, effectué auprès de 502 personnes selon la méthode des quotas (âge, sexe, profession du chef de famille), avec interviews par téléphone du 26 au 29 janvier dernier, donne les résultats suivants :

Premier tour :
Gauche (Jean-Christian Rey) et UMP (René Cret) à égalité : 32/30, devant l'indépendant Couston (17) et le FN Navarro (10%), éliminé Broche (9%), ne se prononcent pas (1%).

Notons l'incohérence de la catégorie "ne se prononce pas". Il ne peut s'agir que de gens qui ont déclaré aller voter mais ne pas savoir encore pour qui. On occulte ceux qui n'iront pas voter, les bulletins blancs n'ayant toujours aucune signification pour nos élus...

Deuxième tour à 4 candidats :
Gauche et UMP à égalité 34/33, devant Couston (23%) et FN (10%).

Deuxième tour à 3 candidats :
Gauche et UMP à égalité 36/35 devant Couston (29%)

Les voix portés sur Couston allant probablement à Cret en cas de désistement, la gauche n'a pas encore gagné la mairie, sauf si Couston se maintient.

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07 février 2008

Jean-Marc Roubaud pro-européen

Intervention remarquable de notre député lors du débat sur la ratification du traité de Lisbonne :

M. Jean-Claude Sandrier – Je souhaite faire un rappel au Règlement concernant le déroulement de nos travaux. L’ordre du jour de notre Assemblée est trop souvent modifié d’une semaine sur l’autre. On utilise la procédure d’urgence à tout va, au point que les commissions examinent parfois des textes au dernier moment ! Aujourd’hui, la répartition des motions de procédure n’a été décidée qu’à dix-sept heures, alors que trois orateurs doivent intervenir pendant une demi-heure chacun. Or, il s’agit là d’un texte essentiel. Le peuple l’a rejeté à plus de 55 % il y a deux ans. Malgré tout, notre Assemblée s’apprête à expédier en cinq heures à peine un document qui engage l’avenir de la France, et celui de l’Europe.

M. Jean-Marc Roubaud – Blablabla !

M. Jean-Claude Sandrier – Est-ce une manière de procéder que de modifier la Constitution le lundi, d’examiner le texte en conseil des ministres le mercredi matin et de le soumettre à la représentation nationale le soir même ? La méthode en dit long sur votre véritable objectif politique. Au fond, vous souhaitez faire adopter coûte que coûte un texte dont les Français n’ont pas voulu.

M. Jean-Marc Roubaud – Rétrograde !

M. Jean-Claude Sandrier – Nous demandons davantage de respect pour le Parlement, et davantage de respect pour nos concitoyens ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et du groupe GDR)

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