La programmation du Mont Festi Cotton dévoilée

Ce sera donc Michel Fugain, Jean-Luc Lahaye et Amel Bent qui auront l'honneur de divertir les spectateurs au mont Cotton cette année.

Tarifs annoncés : 15 € pour Michel Fugain, 10 € pour Lahaye et Génération 80, 20 € pour Amel Bent. Un "pass" sera mis en vente dès le 10 mai dans les offices de tourisme, au prix de 35 €. Il ne sera pas nominatif.

Michel Fugain, né en 1942, a une longue carrière derrière lui. Premier album en 1967 avec Je n'aurai pas le temps, puis membre du Big Bazar de 1972 à 1976 (Fais comme l'oiseau...) et de la Compagnie Michel Fugain, il connaît également de nombreux succès en solo. Une valeur sûre du patrimoine musical français, plutôt à destination des plus âgés.

Jean-Luc Lahaye, ce sont les années 80. Premier grand succès en 1985 avec Papa chanteur. Passage à la télé avec une émission sur TF1 à la fin des années 80. Il est aussi connu pour sa Fondation, Cent familles, destinée aux enfants "en panne de parents", Jean-Luc Lahaye étant lui-même un orphelin placé à la DDASS dans son enfance. Une programmation plutôt destinée aux 30/40 ans, donc.

Amel Bent, enfin. Elle est née quand Lahaye connaissait le succès. Elle a grandi à La Courneuve. Enfant des années 2000, elle participe à la Nouvelle Star en 2004 qu'elle termine 3ème. Gros succès immédiat avec Ma Philosophie. Vise le public jeune.

Programmation équilibrée pour ce festival au mont Cotton, même si les artistes proposés ne sont pas forcément les plus populaires du moment, ils restent des valeurs sûres pour amener un public nombreux.

La Cèze baignable

Bagnols-sur-Cèze n'aura peut-être jamais aussi bien porté son nom. C'est la volonté de la municipalité de rendre à terme accessible sur toute sa longueur la rivière qui traverse la ville.

Un effort qui va dans la continuité de ce qu'avait entrepris la commune l'année dernière. « En accord avec la DDASS (direction départementale des affaires sanitaires et sociales), nous avons rouvert à la baignade deux sites : la plage de la Passerelle à Carmignan et les abords des campings », rappelle le maire Jean-Yves Chapelet.

Il faudra forcément engager des travaux car si les stations d'épuration fonctionnement bien en ce qui concerne le pluvial et le tout-à-l'égout, il ne perd pas de vue qu'en cas de pluie diluvienne, il peut y avoir des points de rejets. « Il faut mettre en place un système qui permet de contrôler, d'identifier et d'instrumentaliser. Cela peut passer aussi par une réfection des réseaux d'assainissement ».

Si le projet va à bout, cela pourrait être un atout non négligeable pour le tourisme de la ville.

Astrid à Marcoule ? Décision en 2012.

Le choix du commissariat à l'énergie atomique (CEA) s'est porté sur Marcoule si l'État lui concédait le droit de se lancer dans l'aventure de la 4e génération de l'énergie nucléaire.

Pourquoi Marcoule ?

Il y a l'histoire du site, qui lui confère une image de précurseur dans chacune des étapes du nucléaire français, qu'il soit civil ou militaire. « Potentiellement, nous avons déjà du terrain sur le site ou à proximité. Et, surtout, la problématique de la séparation et de la transmutation des actinides mineurs est parfaitement connue à Marcoule. » Une dizaine de chercheurs du laboratoire Atalante travaillent déjà sur le sujet depuis quelques années. Autre raison de ce choix, la proximité de Cadarache, site également impliqué dans le travail de recherche et développement (R & D), mais dont l'espace sera fortement occupé dans les prochaines décennies, par un autre projet d'envergue, Iter. Quelques ingénieurs oeuvreront aussi depuis Lyon, Marcoule n'en est pas très loin. Enfin, il fallait un site en bordure de fleuve et le CEA n'en possède pas beaucoup.

La décision est-elle définitive ?

Uniquement sur le choix du site, le CEA est sûr de son fait. Ce qui l'est moins, pour le moment, c'est bien la décision finale de l'État de lancer le projet. La première échéance fixée par la loi de 2006 se situe fin 2012, date à laquelle les pouvoirs publics devront pouvoir disposer de premiers éléments budgétaires (investissements, coût de fonctionnement, partenariats éventuels) et techniques. D'ici-là, le CEA doit donc réaliser un avant-projet sommaire. Plusieurs indices laissent à penser que la France va s'engager dans ce nucléaire du futur. D'abord, parce que le président de la République a lui même évoqué les besoins énergétiques qui se feront jour en 2030. Ensuite, parce que son gouvernement a choisi de consacrer 650 M€ issus du grand emprunt à ce projet. Pas une paille. Et puis, la France possède une avance significative en la matière, mais de nombreux pays travaillent à leurs futurs programmes.

Quand ? Comment ?

Une fois la décision de poursuivre prise en 2012, le CEA devra rendre son avant- projet définitif en 2014. Des équipes arriveraient déjà sur Marcoule pour préparer le travail. C'est en 2017 que la construction du réacteur débuterait, de même que l'atelier des fabrications des coeurs - on ne sait pas encore où. Le chargement du combustible s'opérerait vers 2020. A cette date, « des centaines de personnes » convergeraient vers Marcoule pour de nombreuses années de recherche. Le prototype, comme les réacteurs industriels qui seront ensuite fabriqués, aura une durée de vie de 60 ans. Plus que Phénix, qui s'est éteint l'an passé, non sans des derniers tests, essentiels pour la naissance... d'Astrid.

ASTRID : Advanced Sodium Technological Reactor for Industrial Demonstration (réacteur technologique avancé au sodium pour démonstration industrielle)

Réouverture de la ligne voyageurs à Bagnols : des chiffres

Huit gares gardoises sont à l'étude pour la réouvertur e : Pont-Saint-Esprit, Bagnols-sur-Cèze, L'Ardoise, Roquemaure, Villeneuve-lès-Avignon, Aramon, Remoulins et Marguerittes.
208 km de ligne sont concernés par le projet entre Romans et Nîmes, dont 188 km rouverts à la circulation de voyageurs.

2 500 voyageurs par jour. C'est ce que représente la fréquentation potentielle.

7 allers-retours. Telle est l'offre de service acquise pour le nouveau trafic voyageur : trois le matin, un le midi et trois le soir, avec des horaires favorisant les déplacements domicile-travail et travail-domicile.

4 ans. C'est le temps qui s'est écoulé depuis qu'une étude a mis en évidence la pertinence d'une réouverture du service voyageur au sud de la rivedroite.

10

acteurs sont concernés par le projet : les régions Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon et Paca (pour la liaison avec Avignon), les départements du Gard, du Vaucluse, de la Drôme et de l'Ardèche, Réseau ferré de France, la SNCF et l'Etat.

37 ans que la ligne est exclusivement réservée au fret. A l'avenir, voyageurs et marchandises pourraient se partager les rails.

Un rond-point entre Bagnols et St Nazaire

Au coeur de l'été, 20 000 véhicules empruntent quotidiennement la RN 86 depuis Bagnols, direction Pont-Saint-Esprit et l'Ardèche. Aussi, à hauteur du carrefour des Terailles, sur la commune de Saint-Nazaire, les automobilistes, arrivant de Vénéjan et du chemin de la Chapelle, éprouvent-ils les pires difficultés à s'engager sur la route nationale. Cette problématique se vérifie également les autres mois de l'année, même si le flux des véhicules n'a pas la même intensité.

Quoiqu'il en soit, l'État a choisi de dessiner un rond-point à hauteur de l'hôtel-restaurant Les Terailles, au croisement de la RN 86, de la RD 148 (route de Vénéjan) et du chemin de La Chapelle. Ce n'est pas le seul fait du hasard. Au même titre que le rond-point d'Orsan, celui des Terailles s'inscrit dans le cadre de la Rhodanienne, déviation à 2x2 voies des villes de Pont-Saint-Esprit, Saint-Nazaire et Bagnols-sur-Cèze.

« Le maître d'ouvrage, la direction interdépartementale des routes, a prévu de laisser circuler les véhicules jusqu'au dernier moment, c'est-à-dire la mise en service. Il n'est pas possible de neutraliser la RN 86, voie de délestage en cas de problème sur l'autoroute, et, voie de passage des convois exceptionnels », précise-t-il.

En attendant l'arrivée des touristes, le chantier a démarré, programmé pour une durée de cinq mois, le mardi 23 mars dernier. Outre la création du rond-point des Terailles, il va être construit un bassin de rétention des eaux de pluie et des eaux de ruissellement pour éviter les pollutions en cas d'accident.

« Nous réaliserons également un chemin communal, près de la route de Vénéjan. Cette dernière sera reprise sur ces derniers mètres pour corriger l'accès à la nationale. Et, enfin, nous aménagerons le chemin de La Chapelle ».

Au-delà des seuls travaux routiers, les villes de Bagnols- sur-Cèze et de Saint-Nazaire vont profiter du chantier pour relier leurs réseaux d'eau potable, soit la mise en place d'une canalisation de 400 mètres : « C'est vraiment un plus pour les administrés qui ne devrait pas connaître de problèmes d'alimentation », affirme Eric Rokita.

Le rond-point des Terailles devrait donc être livré à la fin du mois d'août.