Mon Bagnols

La vie de tous les jours à Bagnols sur Cèze, dans le Gard.

30 octobre 2009

Une ferme solaire à Sabran ?

En juillet dernier, leconseil municipal de Sabran s'est prononcé pour le projet de la société de transport routier Norbert Dentressangle sur 27 ha au domaine viticole de la Vallonière

Douze mégawatts de puissance, seize gigawatts/heure par an de production électrique soit l'équivalent d'une consommation annuelle de 3 000 ménages et 45 M € TTC d'investissement.

Ce sont des moutons qui se chargeront de l'entretien du terrain et aucun bois environnant ne devrait disparaître.

150 000 € seront versés chaque année par N3D pendant la durée de l'exploitation s'il n'y a plus de TP, sans compter une contribution annuelle obligatoire sous forme de mécénat pour la préservation du patrimoine local. Mais le montant fixé par écrit reste secret.

N3D a aussi accepté de « capitaliser » en vue du démantèlement prévu d'ici 25 ans au minimum.

Si tout va bien, l'enquête publique pourrait démarrer le 16 novembre et le projet aboutir fin 2010.

Le prix d'achat du kWh par ERDF est garanti par l'État sur 20 ans à 0,33 €.

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20 octobre 2009

Une prépa à Bagnols

Le lycée Albert-Einstein est en course pour accueillir une classe préparatoire aux grandes écoles. Face à lui, trois autres établissements de l'enseignement public, situés à Béziers, Sète et Montpellier, ont aussi déposé un dossier.
La classe prépa en question serait une ATS (année préparatoire spéciale pour technicien supérieur). Elle est destinée aux élèves titulaires d'un DUT ou d'un BTS et se déroule sur un an.
La région possède déjà son lot de classes préparatoires scientifiques (math sup, math spé), une prépa TSI au lycée Dumas d'Alès. « Jusqu'à l'année dernière, il n'y avait aucune prépa ATS dans l'académie. Les plus proches étaient à Marseille ou Albi », précise le proviseur. Bagnols a alors déposé son dossier. Dans la foulée, « une classe de ce type s'ouvre dans un lycée privé de Nîmes et quatre autres dossiers arrivent sur la table », raconte-t-il. Voilà donc Einstein en concurrence, mais pas sans espoirs. « Georges Frêche l'a rappelé en venant à L'Ardoise : "L'avenir du département passe par le Gard rhodanien".

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19 octobre 2009

La maternité Conti transformée en logements

Combien de Bagnolais et de Bagnolaises sont-ils venus au monde dans la rue Conti, au coeur du centre ancien ? Des générations ont poussé leurs premiers cris dans ses vieux murs. Laissée à l'abandon pendant quelques années, l'ancienne maternité va retrouver une nouvelle jeunesse au cours de ces prochaines semaines. Six logements vont être créés dans ses murs.

La maternité, installée à l'époque au 38, rue Conti, a longtemps fait partie de la vie bagnolaise. Son histoire est très étroitement liée à celle de la famille du docteur Joseph Arène. Avec le concours des docteurs Penchenier et Rouqués, ce Bagnolais ouvrait là, en 1937, une clinique médico-chirurgicale. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, elle accueillait de nombreux résistants, blessés ou malades. Et puis, très vite, dans les années d'après- guerre, elle devenait trop exiguë. Aussi, dès le début de l'année 1957, l'activité chirurgicale déménageait à La Garaud, dans l'ancien château Cluchet. Toutefois, la famille Arène conservait, rue Conti, la seule maternité. Elle s'agrandissait, se modernisait et prospérait jusqu'en 1973 où elle quittait les lieux pour s'installer définitivement vers le nouvel hôpital.

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15 octobre 2009

Aménagement du parking de l'Europe (2)

MonBagnols en parlait il y a longtemps : les travaux ont débuté sur le parking de l'ancien Casino, ruiné par les inondations de 2002.

Bientôt, il y aura là deux parkings de 300 et 50 places, des couloirs de bus, ainsi qu'une aire de vidange de camping-cars. Le tout, dans un environnement végétalisé.
Depuis lundi, les pelles mécaniques se sont mises en action sur ce lieu devenu, en quelques années, une sorte de terrain vague où stationnaient de temps à autre, forains ou gens de voyage.Mais en trois jours de travaux, tout le ciment a sauté, laissant augurer ce bel enrobé qui viendra recouvrir le parking. Ce ne sera pas demain, toutefois, que les Bagnolais pourront venir se garer au bas de l'avenue de l'Europe, puisque ce sont trois tranches de travaux qui ont été programmées par la mairie, pour un budget de 350 000 € environ.

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Pissotière ou sanisette ?

Les deux grilles, toujours fermées et rouillées, n'embellissent pas le paysage. Pourtant, au cours Ladroit, sous le parking dit du Bourgneuf, cela fait déjà plus de dix ans qu'elles sont fermées...

C'étaient les WC publics. C'est la municipalité Revol (maire avant Cret, de 1995 à 2001) qui avait dû prendre la décision de les condamner. « Pour des problèmes de nettoyage, mais surtout par sécurité, se souvient le maire Jean-Yves Chapelet. Il y avait pas mal de trafic qui s'opérait là. La police y venait constamment. Ce fut d'ailleurs une politique générale en France. À la même époque, la plupart des villes ont fermé leurs toilettes publiques ».

Exit donc les vieilles pissotières, au Bourgneuf comme au boulevard Lacombe, place aux plus élégantes "sanisettes", ces cabines où pour 30 centimes, on peut s'enfermer pendant quinze minutes pour des réflexions bien naturelles - à condition toutefois de ne pas être claustrophobe.

« On ouvre tout de même les toilettes situées près de La Poste (boulevard Lacombe), le jour du marché », indique encore le maire. Oui, mais cela ne semble pas suffire aux Bagnolais. Début octobre, lors de la commission extra-municipale chère à Jean-Christian Rey, le sujet a été porté aux débats. « Ne serait-il pas pertinent de les rouvrir ? », interrogeait l'un d'eux. Réponse du maire, quelques jours plus tard : « Si la commission nous demande d'y réfléchir, pourquoi pas. Mais cela n'est vraiment pas à l'ordre du jour ».

Parce que les sanisettes sont au nombre de cinq, réparties en ville, et que leur chiffre d'affaire annuel laisse penser qu'elles sont suffisamment utilisées. Entre 2 000 et 2 500 € de recettes par machine. « Avec l'avantage de l'entretien automatique », ajoute le maire.

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13 octobre 2009

Une nouvelle vie pour la tour de l'Horloge ?

Bâtie sous Philippe Le Bel, la tour de l'horloge domine la place Mallet. Elle se pose comme le symbole de la cité bagnolaise. Malheureusement, l'édifice ne se visite pas. Il n'existe pas la moindre exception, comme par exemple, lors des journées du patrimoine. Responsable de la commission extra-municipale, "Agora", Jean-Christian Rey a souhaité faire le tour du propriétaire. Avec quelques idées derrière la tête. « Cette tour de l'horloge doit pouvoir accueillir les Bagnolais et les Bagnolaises. Il faudra bien évidemment régler les différents problèmes de sécurité, mais le jeu en vaut la chandelle », commente-t-il. Jean-Christian Rey imagine les différents niveaux de la tour de l'horloge - seul le rez-de-chaussée est occupé par un atelier de poterie - aménagés en salles d'exposition.

Et, du haut de l'édifice qui domine la capitale rhodanienne et sa campagne, Jean-Christian Rey affirme : « Nous avons une superbe rivière mais son environnement est affreux et nous disposons d'une superbe tour qui n'est pas mise en valeur. Sans parler du patrimoine forestier que nous pourrions exploiter ». Jean-Christian Rey se dit prêt à porter le dossier auprès de la mairie de Bagnols : « Il serait vraiment dommage de ne rien faire » . La tour de l'horloge mérite en effet que l'on s'intéresse à elle.

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02 octobre 2009

Le site Arcelor de L'Ardoise démantelé en 2012 ?

Georges Frêche est venu dire aux élus et aux décideurs économiques que la Région se posait en chef de file pour porter un projet de développement global bâti autour de trois axes : le port de L'Ardoise, l'aménagement du parc régional d'activités économiques Antoine-Laurent-Lavoisier et l'aménagement de la Rhodanienne.

Le président de région a parcouru en autobus les soixante hectares de terrain laissés vacants - une quarantaine sont d'ores et déjà libres - par le retrait du groupe Arcelor-Mittal. Ce dernier s'est engagé à dépolluer le site et à démanteler l'ancienne aciérie à l'horizon 2012 : « Nous devrons démonter 40 000 tonnes de ferrailles, soit l'équivalent du porte-avions Charles-de-Gaulle. De grands groupes industriels sont intéressés » , commentait le directeur technique de la filiale immobilière d'Arcelor. Il annonçait également le projet de centrale photovoltaïque sur le crassier. Elle pourrait couvrir 15 ha pour une surface totale des modules photovoltaïques de 50 000 m². Les travaux de réaménagement de ces 40 ha de crassier, zone toujours sous surveillance, seront terminés en fin d'année. Ils seront entièrement réensemencés, après avoir été recouverts d'argile et de terre végétale.