Mon Bagnols

La vie de tous les jours à Bagnols sur Cèze, dans le Gard.

28 janvier 2011

Laurent Muchielli prend l'exemple gardois pour parler de politique du chiffre

C'est dans Mediapart.
D'où il ressort que le préfet, suite à un passage par Paris pour "discuter de ces chiffres", a insisté sur les mauvais chiffres de la délinquance dans le Gard, alors que le Parquet de Nîmes donnait peu avant des chiffres indiquant plutôt le contraire.

Ainsi pouvait-on lire à la Une du Midi Libre le 24 janvier que les "chiffres de la délinquance" 2010 étaient particulièrement "préoccupants" voire "inquiétants" (selon les éditions locales du journal). En effet, le préfet venait de tenir une conférence de presse en insistant sur une hausse importante de la délinquance et en particulier sur le "problème des mineurs délinquants" présenté même comme "une spécificité gardoise".

quelques jours auparavant (le 10 janvier), le parquet de Nîmes avait lui aussi donné ses
statistiques pour l'année 2010, et ces dernières renvoient un message tout
différent.

comme le remarquait le Procureur de la République lui-même, ceci est à mettre en
relation avec d'autres indicateurs tels que le taux de chômage, le taux de scolarisation et le taux de minima sociaux. Pour le reste, ni au parquet, ni au siège, ni à la PJJ, on ne confirme l'idée d'une "spécificité gardoise" en matière de délinquance des mineurs.

Et pour Laurent Mucchielli, il faudrait voir dans cette annonce du préfet une politisation des chiffres dans le but de corroborer la politique sécuritaire défendue par Sarkozy et son plus fidèle représentant local, "à la fois député de la 1ère circonscription du Gard, premier adjoint à la mairie de Nîmes et Secrétaire général du parti le Nouveau centre : Yves Lachaud".

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25 janvier 2011

Les Experts à Bagnols !

C'est le Midi Libre qui raconte :
Deux Bagnolais âgés de 27 ans et 32 ans cambriolaient dans la nuit du 5 au 6 octobre 2010 un local technique d'un transformateur d'ERDF sur la commune de Sabran. Les voleurs, après avoir pénétré par effraction dans l'enceinte des installations, ont fait main basse sur 300 litres de gasoil siphonnés dans le réservoir d'un camion en stationnement, avant de forcer la fenêtre d'un bâtiment où ils ont dérobé du matériel, dont une caisse à outils, plusieurs échelles, des bobines de cuivre, un palan et six jeux de fils de cuivre. Au petit matin, alors que les gendarmes effectuaient les premières investigations, notamment autour du grillage découpé, ils repèrent des morceaux de sandwich « encore frais » qui traînaient dans le chiendent sur un talus. Comme ils en ont pris l'habitude dans le cadre des enquêtes pour crimes et délits, ils envoient illico ces restes alimentaires, en l'occurrence bouts de salades, de pain et de frites, se faire examiner de près par un laboratoire de police scientifique. Un mois plus tard, le fichier des empreintes génétiques livre sa vérité, révélant les traces ADN de deux Bagnolais (fichés pour vols en réunion, faits de violence entre autres) qui auraient donc partagé le fameux sandwich au pied de la grille qu'ils étaient en train de scier. Le 18 janvier, les deux hommes ont été interpellés. Un troisième individu a été interrogé pour recel. Ce dernier a avoué avoir revendu une partie du matériel volé sur le marché aux puces du dimanche à Bagnols pour une somme dérisoire au regard du préjudice de 25 000 estimé par ERDF.
Et le Midi Libre de conclure que l'ADN est la Preuve "avec un grand P"...
Sans aller plus loin sur le fait que pour que la preuve ADN fonctionne, il faut que cet ADN ait été préalablement déjà entré dans la base de données, donc que l'auteur du fait soit déjà connu pour un autre fait. Sauf à vouloir ficher toute la population, comme le souhaitent tous les ministres de l'Intérieur récents ?
Enfin, ne jamais oublier que l'ADN est beaucoup plus facile à semer que des empreintes digitales et donc la "Preuve" est plus facile à fausser, en laissant sur les lieux de son forfait des cheveux de n'importe qui, qui aura du mal à expliquer ce qu'ils faisaient là !
Alors, l'ADN, la preuve avec u ngrand P ? En participant à diffuser ce genre de message, le Midi-Libre travaille pour la mise en fiches de la population. Merci qui ?

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18 janvier 2011

Les voeux du maire pour 2011

Jean-Christian Rey a décidé de placer ses vœux sous le signe de l'Homme : « Nous voulons le mettre au centre de nos préoccupations ». « Notre plus grande ambition, notre plus grande fierté, c'est que des jeunes aient un avenir, puissent trouver un emploi, un logement, aient envie de venir sur Bagnols, d'y rester, d'y fonder une famille, d'y vieillir. C'est que, que ce soient pour les plus jeunes, les plus âgés, les plus démunis, les plus actifs, les plus sportifs, les plus culturels, chacun ait sa place à Bagnols ».
Afin de conduire cette politique, le maire a décidé de s'appuyer encore et toujours sur la concertation. Dès le mois de février, les Bagnolais recevront le troisième questionnaire dans les boîtes aux lettres : « Il sera l'occasion de vous exprimer sur nos choix et de proposer les vôtres afin de contribuer à l'écriture du budget 2011 ».
Jean-Christian Rey a annoncé quelques-unes des grandes actions qui marqueront l'année 2011 : les travaux du dojo, la construction des tribunes du terrain de rugby et de l'entrée nord notamment : « Nous devons décongestionner et fluidifier la circulation, c'est l'objet du projet sur l'entrée nord, de la création des ronds-points jusqu'à l'étude du second pont. 2011 doit être le premier acte de la solution des bouchons de Bagnols, notre prochain budget en sera le garant ».
Jean-Christian Rey sait également que l'avenir du Gard rhodanien passe par l'agglomération, ne serait-ce que d'un seul point de vue budgétaire : « Que ce soient le projet Astrid, la réouverture de la rive droite, la 2X2 voies, les parcs d'activités ou les infrastructures portuaires, le Gard rhodanien doit être conforter comme territoire dynamique de la région, tête de pont tournée vers l'extérieur et conforter dans ce territoire, la place de Bagnols comme ville centre ».

11 janvier 2011

Le Languedoc pas si beau

C'est une étude de l'ODIS (observatoire du dialogue social), commentée par le Midi-Libre.
D'où il ressortirait que le territoire n’est pas spécialement performant au plan économique. Il est même classé dans les derniers sur les 26 régions françaises : 19e pour le lien social et 21e pour l’économie...
Au total, huit régions se trouvent en situation de déséquilibre, classées en dessous de la moyenne des régions française en lien social comme en performance. Il s’agit des Antilles, Martinique et Guadeloupe, de deux régions du Sud, Corse et Languedoc-Roussillon, et de trois régions qui ont connu des chocs industriels importants : Picardie, Nord-Pas-de-Calais, Lorraine, auxquels s’ajoute la Basse-Normandie.
A contrario, la Bretagne et les Pays-de-Loire arrivent, eux, en tête du palmarès.
Ce sont les conclusions de l’Odis, observatoire du dialogue et de l’intelligence sociale en France qui viennent d’être rendues publiques au Sénat.
L’Odis, qui réalise un état social complet de la France depuis 20 ans (le précédent état date de 2004), a pour cela croisé deux séries de 14 indicateurs, l’une pour la performance économique, l’autre pour le lien social. Cela comprend, dans le premier cas, le nombre de divorces, d’accidents, d’interventions de pompiers, le taux de délinquance, etc.
L’autre série d’indicateurs réunit la proportion de bacheliers, le classement des hôpitaux, le nombre d’entreprises créées, celui des emplois salariés, la proportion des redevables à l’ISF, etc. Tout y passe.Le Languedoc-Roussillon décroche par exemple une enviable 2e position pour le solde migratoire mais une 22e place pour le nombre d’interventions de pompiers ou le taux de chômage. Une seconde place également pour la création d’associations mais une 22e pour la proportion de dépôts de bilan.À chaque paramètre, une note. L’Odis a fait la moyenne de ces notes, ce qui permet de faire un classement général.

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06 janvier 2011

Cantonales de Roquemaure : encore un cumul !

A l'instar de ce qui prévaut dans le canton de Bagnols, avec le maire de Tresques cumulant également un mandat de conseiller général, la prochaine élection cantonale partielle dans le canton de Roquemaure verra se présenter au suffrage le conseiller actuel, également maire de Laudun-L'Ardoise.
Et dans le cas de M. Patrice Prat, le cumul est triple puisque conseiller général du canton de Roquemaure depuis 2004, le maire de Laudun-L'Ardoise est également président de Rhône Cèze Languedoc !
Entre le maire de Bagnols, le maire de Tresques et le maire de Laudun, lequel est le plus cumulard ?
Et il paraît que les instances du Parti Socialiste se seraient prononcées contre le cumul des mandats ? Visiblement, ce n'est pas descendu jusque dans le Gard Rhôdanien...
Mais revenons sur le fond : comment se fait-il que les mandats proposés soient dans les mains de quelques-uns ? N'y-at'il donc pas de gens capables et compétents pour les assurer sans que ce soient toujours les mêmes qui se voient présentés au suffrage ?
On touche là les limites du système de la représentation : qui propose ces candidats ? Les partis. Et les citoyens n'ont plus le choix qu'entre ces candidats promus par l'organisation à laquelle ils appartiennent.
Reste à comprendre pourquoi le PS local choisit de favoriser des cumulards ? Est-ce vraiment qu'ils ont une plus forte chance de gagner, du fait de leur visibilité ? Ou bien est-ce parce qu'ils sont les mieux placés pour favoriser leur candidature ? La question ne se pose pas que dans le Gard Rhôdanien, bien sûr. Mais les exemples y sont nombreux...

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03 janvier 2011

Les travaux du dojo commencent, mais les salles de sport sont inchangées


Le panneau avait été posé pour la visite des soutiens aux candidats "de gauche" sortants lors des municipales partielles : travaux à partir de mi-novembre. De même, un panneau proclamant la construction prochaine des tribunes pour le stade de rugby. Cela faisait un an que les grands cèdres avaient été abattus.

Aujourd'hui, on y est, les travaux commencent, avec un peu de retard. Les membres du judo club peuvent respirer un peu : il arrive enfin ce dojo promis depuis si longtemps. 169 m² de tatami, financé par le comité départemental, seront utilisables dès l'an prochain (sauf retard).

Bravo aux judokas pour leur ténacité.

Mais pensons un peu à ce qui reste à faire pour cet ancien gymnase Saint-Ex(upéry).

Le revêtement est affreusement glissant, il mériterait d'être refait.

L'isolation est presque inexistante : froid en hiver, chaud en été, avec des coûts de chauffage probablement élevés.

Les vestiaires sont minables. On nous en promet de nouveaux, mais seront-ils ouverts à tous les sportifs ?

L'éclairage est insuffisant.

Un "gardien" de salle est présent, mais que garde t'il ?

La salle Saint-Ex est une salle ancienne qui mérite une nouvelle vie. Une remise à neuf du sol, des vestiaires neufs, une isolation refaite aux normes actuelles (en retirant l'amiante qui s'y trouve probablement !). Tout cela a un coût, mais probablement inférieur au coût d'une nouvelle salle...

L'adjonction d'un nouveau dojo plaide pour une jouvence de cette salle, mais à ce jour rien n'est annoncé. Dans le cadre d'un projet global d'évaluation des besoins en salles de sports à Bagnols, il serait temps de se demander : quel sport dans quel salle, pour quel usage ? Cela en adéquation avec les projets des différentes associations en matière de haut niveau, de loisirs et de sport pour tous.

A Bagnols, 3 salles de sport existent, ce qui est un nombre important pour une ville de 20000 habitants. Mais autour de Bagnols, dans RCL, à part à Pont-St-Esprit, de telles salles sont inexistantes. Ce sont donc près de 35000 personnes qui sont concernées par ces salles !

Quels projets pour le sport à Bagnols ? Quels usages pour quels utilisateurs ?

Et surtout, à quand des salles de substitution pour rendre l'usage des salles de sports aux sportifs ? La salle des Eyrieux est utilisée tout le temps pour des animations diverses, salons et expositions. Mais aucune des 2 autres salles (St-Ex et Coubertin) n'est au niveau pour la remplacer le temps d'un WE. L'accueil des matchs dans ces salles n'est guère possible, du fait des revêtements, des vestiaires, du chaffage et de l'éclairage...

Alors à quand une réflexion poussée sur les usages et les besoins en salles de sport à Bagnols ?

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