Mon Bagnols

La vie de tous les jours à Bagnols sur Cèze, dans le Gard.

31 mars 2009

Festival de l'humour

Samedi 4 avril à 20h30 :
Yves Pujol : «J'adore ma femme», mis en scène par Patrick Sébastien.
Tarif : 25 €

Lundi 6 avril à 20h30 :
Les Ménestrels Théâtre : « Diable d'homme », comédie de Robert Lamoureux.
Tarif : 13 €

Mardi 7 avril à 20h30 :
Sellig : «L'épisode II», one man show.
Tarif : 23 €

Jeudi 9 avril à 20h30 :
Éric Baert : «Le gentleman imitateur aux 200 voix».
Tarif : 21€

Vendredi 10 avril à 20h30 :
Smaïn : «Mon dernier .... avant le prochain ?»
Tarif : 30 € avec assiette gourmande servie à l'issue du spectacle par D. Clavier, chocolatier patissier

Le comité des fêtes s’associe au festival de l’humour et propose des animations gratuites :

Mercredi 1er avril de 10h à 12h :
2 échassiers-clowns et 1 agitateur de foule arpentent les étals du marché hebdomadaire
par la Cie Magicomique, centre-ville.

Samedi 4 avril de 11h à 13h et de 15h à 18h :
Animations déambulatoires : Tacot sonorisé agrémenté de décors burlesques, ambiance musicale, sculpture de ballons par la Bobomobile de «Mega-rires».
Rendez-vous à 12h place Mallet et à partir de 15h square Marcel-Pagnol.

Mercredi 8 avril à 15h :
Spectacle clowns et magie avec Les Marto’sCentre culturel Léo-Lagrange, entrée gratuite

26 mars 2009

Incendie : la mairie en guerre pour le débroussaillement

C'est terminé. Plus question que chacun en fasse à sa guise. La loi sera appliquée. Le maire adjoint Jean-Yves Chapelet part cette année en guerre pour le débroussaillement. Avec les services de la mairie, l'élu a répertorié l'ensemble des Bagnolais qui doivent procéder à ce type de travaux en zone urbaine.

Une trentaine de propriétaires au total ont donc reçu début mars, une lettre les informant de leur obligation d'entretien dans les quinze jours. Ils se concentrent à Bourdilhan, route de Tresques et au Berret. S'ils n'obtempèrent pas, c'est simple : « On signe une mise en demeure et c'est la mairie qui procédera à l'appel d'entreprises pour débroussailler, explique calmement Jean-Yves Chapelet. Et qui facturera la prestation au propriétaire. » Certains vont être ravis... L'adjoint poursuit : « On veut juste faire respecter la loi. Le débroussaillement permet de limiter les départs et la propagation de feu. » Alfonso Villa, responsable de l'opération aux services techniques, argumente : « Fin août 2007, un incendie s'est déclaré en pleine ville. C'est une réelle menace. »Certains propriétaires ne se sont pas exécuté depuis de nombreuses années. Les opérations de débroussaillement peuvent alors atteindre 3 000 € ou 4 000 €.

Avec cette politique de fermeté, le débroussaillement en zone urbaine devrait être effectué avant l'été. Reste les terrains extra urbains. « Nous recensons, là aussi, l'ensemble des propriétaires » , explique Jean-Yves Chapelet. On évoque déjà plus de 200 personnes. Mais la mise en oeuvre de cette politique de lutte contre les incendies devrait être plus compliquée. Tout d'abord parce que la loi est, de l'avis du premier adjoint, « mal foutue ». Les propriétaires ont l'obligation de débroussailler 50 mètres autour de leur habitation. Même si cela déborde chez le voisin. Pas facile d'intégrer le fait d'aller faire le ménage chez les autres. Autre souci, celui des propriétés qui sont à cheval sur une zone urbaine et une zone non urbaine. Ils sont soumis aux deux réglementations. Cela fait donc beaucoup à débroussailler... Le code forestier a donc été sorti des tiroirs de l'hôtel de ville. La préfecture doit être ravie. Elle rappelle que le non débroussaillement est également passible d'une contravention de la 4 e et de la 5 e classe. L'herbe est définitivement plus verte chez le voisin.

Les particuliers sont libres de débroussailler eux-mêmes leur terrain, sans recourir à une entreprise extérieure. Ils doivent néanmoins respecter la réglementation.

Même chose pour le brûlage des végétaux coupés. Ils ont néanmoins l'obligation de déclarer l'opération en mairie. Il est interdit de procéder au brûlage entre le 15 juin et le 15 septembre.

Le reste de l'année, il doit être fait avant 16 h et par un vent inférieur à 20 km/h.

Renseignements auprès de la mairie au 04 66 50 50 75

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16 mars 2009

Première piste cyclable dans Bagnols programmée : ce sera chemin Fouquet

Le chemin Fouquet, parallèle à la route départementale 86 a été inauguré vendredi dernier par une partie de l'équipe municipale. Ce chemin a bénéficié en novembre dernier de travaux de rénovation du réseau pluvial et de réfection de la chaussée.

C'est sur ce chemin que sera créée la première piste cyclable bagnolaise. Au plus tard en juin, les services techniques de la mairie traceront les bandes de cette voie douce. « Ensuite, la piste du chemin Fouquet sera prolongée d'une part vers le Mont-Cotton et d'une autre vers le collège du Bosquet », a précisé le maire adjoint. Les véhicules à moteur pourront bien sûr continuer à emprunter le chemin, mais en laissant la priorité aux cyclistes.

Pour donner les premiers coups de peinture verte, la municipalité attend l'achat d'une machine à tracer des pistes cyclables, qui pourrait être livrée en mai prochain.

Les travaux, réalisés par les entreprises Braja Vesigné pour le réseau pluvial et TPCR Robert pour la chaussée, ont eu lieu en novembre dernier et ont duré un mois, pour un coût total de 53500 €.

A noter que cette piste cyclable s'inscrit dans le projet plus ambitieux de rénovation de la sortie sud de Bagnols avec l'aménagement de la route de Nîmes. Une piste cyclable jusqu'à la limite de la commune pourrait alors voir le jour.

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08 mars 2009

PHENIX n'alimente plus le réseau EDF

Le Midi Libre nous raconte.

Phénix, le plus ancien des réacteurs nucléaires français, a été découplé du réseau électrique, vendredi soir à 23 h 50. Émotion...Depuis vendredi soir, à 23 h 50, le parc nucléaire français ne dispose plus que de 57 réacteurs, pour alimenter le réseau en électricité. Marcoule a découplé le sien, le célèbre Phénix qui était en service depuis 1974. C'était le plus ancien en fonctionnement.

Ce n'est qu'une toute petite partie de l'énergie nucléaire française qui a disparu avec Phénix. Il fournissait une production de 140 MW environ, bien loin des 900 MW issus, par exemple, d'un seul des quatre réacteurs de Tricastin. Une grande émotion régnait pourtant derrière les vitres de la salle de contrôle, où de très nombreuses personnes du CEA et EDF qui exploitaient la "machine" s'étaientréunies. « Il y a forcément beaucoup d'émotion de voir s'arrêter Phénix après tren-cinq ans de bons et loyaux services, commentait le directeur du CEA Marcoule, Christian Bonnet. Surtout qu'il est encore dans la force de l'âge. » Mais pour l'exploiter un peu plus, il aurait fallu une autorisation de l'autorité de sûreté nucléaire. « Ce qui aurait demandé des investissements énormes », précise M. Bonnet.

Poussé vers la retraite, Phénix cessera toute activité en fin d'année, après d'ultimes recherches sur la fin de vie des réacteurs. Même si son démantèlement nécessitera de nombreuses années, il restera alors dans l'histoire, comme l'un de ceux qui a apporté une grande moisson de connaissances scientifiques. Amélioration continue des performances du combustible, réalisation de centaine d'expériences d'irradiation, validation de la technologie sodium... « Avec un bilan environnemental exceptionnel, tant en dosimétrie qu'en terme de rejets », assure Didier Dall'Ava, directeur de la centrale.

Mais il est dit que Phénix renaît toujours de ses cendres. Le réacteur à neutrons rapides, dont l'exemplaire Marcoulin était l'expérimentation, semble être le précurseur du futur système de quatrième génération, sa technologie permettant de multiplier par plus de 50 fois, l'utilisation de l'uranium. Le prototype Astrid, dont la construction débutera en 2020, devrait donc s'inspirer de Phénix pour parvenir à une filière industrielle. Le site de Marcoule sera candidat pour l'accueillir. La décision doit intervenir en 2012, « et le travail a déjà commencé pour présenter le meilleur dossier possible », ajoute un Christian Bonnet déjà tourné vers l'avenir.

Vendredi soir, l'heure était toutefois à la nostalgie. Et tandis que les convives fêtaient sobrement l'événement, Didier Dall'Ava jetait un oeil sur le mur où trônait une copie de l'article du Midi Libre du 14 décembre 1974, qui relatait la connexion de Phénix au réseau électrique. « Regardez le titre : "la France maîtrise son énergie nucléaire". Trente-cinq ans plus tard, il est encore d'actualité. »

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03 mars 2009

La rhodanienne à l'arrêt : le maire veut interdire les camions

Dans le Midi-Libre, J-C Rey, le maire de Bagnols, se veut incisif.
Le maire propose à ses collègues des communes du Gard rhodanien de prendre des arrêtés visant à proscrire la traversée des camions en transit sur leur commune via les RN 86 et 580. Avec l'espoir de faire bouger l'Etat sur le dossier de la Rhodanienne.
Qu'est-ce qui vous a décidé à agir ainsi ?
Nous avons mené plusieurs actions, nous avons signé et envoyé des courriers aux ministères, nous avons manifesté, tous courants politiques confondus car c'est un sujet d'intérêt général... Tout le monde nous entend, mais l'Etat, lui, ne dit rien.

Tout ce qu'on demande, c'est que l'Etat honore sa parole, respecte sa signature. Nous avons sollicité une entrevue avec le Premier ministre, pas de réponse. Moi, ce que je constate, c'est que d'habitude on a un président omniprésent, et là il est omniabsent ! D'autant que les collectivités semblent décidées à mettre la main à la poche... Et en plus, ce n'est pas de leur compétence. Mais oui, la Région a dit qu'elle aiderait pour l'acquisition des derniers terrains avant la fin de la DUP (déclaration d'utilité publique), et le conseil général devrait faire pareil dans les mêmes proportions. Alors qu'elles n'ont pas à le faire. Car ce genre de projet, ça rentrait à 100 % dans le plan de relance du gouvernement. Le plus lourd est passé, car une fois le foncier acquis, il n'y a plus qu'à lancer les travaux.
Alors pourquoi cet arrêté pour interdire aux poids lourds le transit de la ville ?
Si l'Etat arrête le projet de Rhodanienne, nous, on va arrêter les emmerdements. Y en a marre de tous ces poids lourds qui traversent la ville. Ce sera l'objectif de cet arrêté l'interdisant, hors desserte locale. Ce matin encore, en allant à Nîmes, je suivais un camion tchèque. Qu'est-ce qu'il faisait sur une départementale au lieu de prendre l'autoroute ? Ce qui est sûr, c'est qu'il ne venait pas visiter Bagnols ! On se demande si nos responsables politiques attendent qu'il y ait un drame sur cette route, ou que la région soit davantage asphyxiée...

Cette action ne pourrait toutefois être que symbolique :

Reconnaissant, « objectivement » que son arrêté ne passera pas le contrôle de légalité de la préfecture. Car pour ces axes importants, et notamment la RN 580, c'est l'Etat, via la Dir (direction interdépartementale des routes) qui a la main. Du reste, la préfecture confirme. « Si un tel arrêté venait à être pris, vu l'urgence, car on ne peut pas interdire les routes comme ça, il y aurait un référé... » Mais si tous les maires s'y mettent, l'espoir demeure que ces arrêtés à répétition fassent bouger les lignes. Et l'Etat !

C'est sur France 3 qu'on en apprend un peu plus sur les enjeux :

Ce projet gardois de doublement de la nationale entre Alès, Bagnols-sur-Céze et Avignon date de 25 ans. Depuis le début des années 80, les élus du Gard et plus particulièrement ceux du Gard rhodanien réclament le doublement (mise à 2X2 voies) des nationales 86 et 580 entre les Cévennes et l'autoroute A.9 à Roquemaure. Ce projet n'a jamais été une priorité pour l'Etat. Si ce dossier n'avance pas dans les 2 mois, il sera définitivement enterré.

La déclaration d'utilité publique, établie pour faciliter les acquisitions foncières sur le futur tracé, sera caduque le 14 avril prochain. C'est-à-dire dans moins de deux mois. Et par conséquent, « les arrêtés de cessibilité, afin de permettre les expropriations en temps et en heure, doivent être pris dans la semaine », indiquait Jean Denat, vice-président du conseil général en charge des transports.

Il y a donc urgence. Car si l'opération n'est pas bouclée en temps et en heure, il faudrait relancer tout le processus administratif, ce qui nécessiterait à nouveau... une dizaine d'années. « Et là, la Rhodanienne deviendrait vraiment l'Arlésienne », craignait Yvan Verdier, sous son écharpe d'élu régional.

Comme Jean Denat qui a confirmé que le conseil général allait sortir 6 M€ (sur 20 M€) afin de montrer l'intérêt des collectivités pour ce projet, « alors que théoriquement, le Département ne doit pas mettre la main à la poche sur l'opération puisque l'État a gardé dans son giron les RN 86 et 580 lors de la décentralisation des routes », Yvan Verdier assurait qu'il reviendrait bientôt avec un chèque, pour afficher le soutien du conseil régional. « La 2 x 2 voies aurait été un symbole de la relance, je suis effaré que la Rhodanienne n'ait pas été intégrée aux mille projets du gouvernement », concluait-il.

Pour information, le site de la direction régionale de l'équipement parle de la Rhodanienne.

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